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Publié: février 16, 2025
Ottawa - 16 février 2025
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a affirmé catégoriquement que le Canada s’oppose totalement au retour de la Russie au sein du Groupe des sept (G7), insistant sur le fait que cela « n’arrivera jamais », tant que Moscou continue de violer le droit international et de menacer la stabilité mondiale.
Les déclarations de Joly ont été faites lors d’une conférence de presse, où elle a expliqué que la position du Canada est en accord avec celle de ses alliés internationaux qui refusent la réintégration de la Russie au sein du groupe en raison de ses politiques agressives, notamment depuis son invasion de l’Ukraine en 2022.
Le Canada adopte une position ferme contre la Russie
1. Refus catégorique du retour de la Russie au G7
• Joly a insisté sur le fait que le retour de la Russie au Groupe des sept n’est en aucun cas sur la table, affirmant que le moment n’est pas encore venu pour discuter du retour de Moscou aux instances internationales, étant donné la poursuite de ses politiques agressives et la menace qu’elle représente pour la sécurité européenne et mondiale.
• La ministre a ajouté que les États membres du groupe, comprenant le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon, s’accordent pour dire que tout dialogue concernant le retour de la Russie doit être conditionné à des changements radicaux dans sa politique étrangère et au respect du droit international.
2. Poursuite des sanctions et pression sur Moscou
• Joly a confirmé que le Canada est pleinement engagé à maintenir les sanctions imposées à la Russie, lesquelles comprennent des restrictions économiques, une interdiction des échanges commerciaux dans des secteurs clés, ainsi que le gel des avoirs de personnalités politiques et économiques russes.
• Elle a souligné qu’aucun assouplissement des sanctions ne sera possible tant que la Russie ne suspendra pas son escalade militaire et ne révisera pas sa politique étrangère.
• Elle a précisé que le Canada agit en coordination avec ses alliés de l’Union européenne et de l’OTAN pour continuer à faire pression sur Moscou en soutenant l’Ukraine diplomatiquement, militairement et économiquement.
3. Le rôle du Canada dans le soutien aux alliés européens
• La ministre a affirmé que le Canada joue un rôle clé dans la coordination des efforts internationaux contre la Russie, soulignant que son pays partage des leçons stratégiques avec les pays européens sur comment traiter avec des dirigeants comme le président russe Vladimir Poutine, basé sur son expérience avec d’anciens présidents américains tels que Donald Trump.
• Elle a insisté sur le fait que les pays européens doivent rester unis face aux menaces russes, affirmant que le Canada continuera à se tenir aux côtés de ses partenaires pour défendre la démocratie et les droits humains.
Pourquoi la Russie a-t-elle été exclue du Groupe des sept ?
• La Russie faisait auparavant partie du Groupe des huit (G8), mais son adhésion a été suspendue en 2014 suite à son annexion illégale de la péninsule de Crimée en Ukraine, une action fortement condamnée par la communauté internationale.
• Depuis lors, les tensions entre Moscou et les pays occidentaux se sont accrues, la Russie continuant d’adopter des politiques hostiles, notamment son intervention militaire en Ukraine, son ingérence dans les élections et la menace qu’elle fait peser sur la sécurité des pays baltes.
• Le Canada et ses partenaires du G7 ont maintes fois affirmé que le retour de la Russie au groupe ne sera envisageable que si elle démontre un engagement réel envers la paix et le respect de la souveraineté des autres États.
Conclusion
Alors que les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Occident perdurent, le Canada réaffirme que le retour de Moscou au sein du Groupe des sept n’est pas envisageable pour le moment, et que les sanctions ainsi que les pressions économiques resteront en place tant que la Russie poursuivra ses politiques agressives.
Dans ce contexte de position ferme, la question reste : la Russie continuera-t-elle à défier la communauté internationale, ou cherchera-t-elle une voie pour reconstruire ses relations avec l’Occident ?
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