Dans une déclaration controversée, le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a annoncé des progrès concrets dans un plan visant à déporter les habitants de la bande de Gaza, en collaboration avec l'administration du président américain Donald Trump. Cela est intervenu lors d'une interview accordée à la chaîne israélienne 12, où il a exprimé son espoir de commencer la mise en œuvre de l'opération dans les prochaines semaines, même à un rythme lent.

Smotrich a expliqué que son équipe travaille en étroite collaboration avec l'équipe américaine pour finaliser le plan, soulignant l'existence de deux éléments clés pour garantir son succès :

1. Identifier les pays prêts à accueillir les déplacés : plusieurs pays sont actuellement contactés pour étudier la possibilité d'accueillir les habitants de Gaza qui seront déplacés.

2. Traiter les défis logistiques : en raison du grand nombre de personnes ciblées, l'accent est mis sur l'élaboration de plans logistiques précis pour garantir une exécution fluide de l'opération.

De son côté, l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Wittkoff, a affirmé que la proposition du président Trump vise à protéger les habitants de Gaza contre les dommages, insistant sur le fait que les États-Unis ne souhaitent pas que ces habitants retournent dans des zones non sécurisées.

Dans le même contexte, Israël a annoncé son intention de faciliter le “départ volontaire” des habitants de Gaza, conformément à la proposition du président Trump de contrôler la bande. Ces plans ont suscité de fortes réactions internationales et arabes, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi affirmant que son pays prépare un plan intégré pour la reconstruction de la bande de Gaza sans déporter les Palestiniens, soulignant l'importance que les habitants restent sur leur terre.

Il est à noter que ces développements interviennent dans un contexte de tensions croissantes dans la région et de débats internationaux sur l'avenir de la bande de Gaza et de ses habitants.