Le vote de 48 000 travailleurs, dans 10 universités appartenant au "système de l'Université de Californie" et au laboratoire national Lawrence Berkeley en Californie, aux États-Unis, en faveur du début de la grève pour défendre le droit de manifester pour la Palestine.

Cela intervient après des campagnes d'arrestations et d'agressions contre les étudiants dans les camps, qui demandent l'arrêt de l'agression israélienne à Gaza, après l'échec de l'administration universitaire à traiter les plaintes concernant la gestion des manifestations pro-palestiniennes, selon l'agence de presse palestinienne "Wafa".

Des activistes ont considéré que le vote du syndicat des travailleurs de l'université en faveur du début de la grève lundi prochain constitue une décision historique qui pourrait inciter les syndicats dans d'autres universités et les fédérations syndicales à faire grève pour défendre le droit des étudiants à protester pour la cause palestinienne.

L'annonce de la grève intervient deux jours après le vote des travailleurs académiques à l'université de Californie, où le syndicat a estimé que cela faisait suite au changement des politiques du système universitaire concernant la liberté d'expression et la discrimination dans les discours pro-palestiniens, ainsi que la permission d'attaques contre les manifestants pendant leur sit-in.

Dans ce contexte, des lycées dans l'État du Wisconsin, précédés par des écoles dans l'État de l'Illinois, ont rejoint les manifestations étudiantes dans les universités américaines, en quittant les salles de classe après la deuxième ou la troisième heure de cours, et en organisant des marches à l'intérieur des écoles pour demander l'arrêt de l'agression à Gaza.