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Publié: mai 13, 2024
L'Iran a annoncé qu'elle n'a pas l'intention de se joindre à la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël ni d'intenter une plainte similaire, pour des raisons juridiques liées à son non-reconnaissance de l'État occupant.
Les médias ont rapporté que le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré ce lundi que son pays avait apporté un soutien politique à l'initiative du gouvernement sud-africain visant à déposer une plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice pour génocide, et a encouragé d'autres pays à soutenir cette action qu'il a qualifiée d'honorable.
Il a ajouté : « Politiquement, l'Iran soutient une telle plainte, mais en ce qui concerne l'entrée (de Téhéran) en tant que plaignant aux côtés de l'Afrique du Sud, elle n'a pas l'intention de le faire, en raison des principes adoptés par l'Iran concernant la non-reconnaissance de l'entité sioniste illégitime comme régime légitime ».
Il a poursuivi : « Nous ne déposerons pas de plainte officielle ni ne nous joindrons à cette plainte sur le plan juridique, car nous avons notre propre approche juridique ».
Hier dimanche, l'Égypte a annoncé dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères son intention d'intervenir officiellement pour soutenir la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice afin d'examiner les violations par Israël de ses engagements en vertu de la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la déclaration d'intervention dans la plainte susmentionnée intervient dans un contexte d'aggravation de l'ampleur et de la gravité des attaques israéliennes contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza, et de la perpétration systématique de pratiques contre le peuple palestinien, incluant des attaques directes contre les civils, la destruction des infrastructures dans le secteur, et la poussée des Palestiniens à la fuite et au déplacement hors de leurs terres, ce qui a conduit à une crise humanitaire sans précédent créant des conditions de vie insoutenables dans la bande de Gaza, en violation flagrante des dispositions du droit international et du droit international humanitaire, ainsi que de la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
L'Égypte a demandé à Israël de se conformer à ses obligations en tant que puissance occupante, et de mettre en œuvre les mesures provisoires émises par la Cour internationale de Justice demandant à garantir la livraison adéquate de l'aide humanitaire et des secours répondant aux besoins des Palestiniens dans la bande de Gaza, et de s'abstenir de toute violation contre le peuple palestinien en tant que peuple bénéficiant de la protection conformément à la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide.
Elle a renouvelé sa demande au Conseil de sécurité et aux parties internationales influentes de prendre des mesures immédiates pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et dans les opérations militaires dans la ville palestinienne de Rafah, ainsi que pour fournir la protection nécessaire aux civils palestiniens.
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