Des sources informées ont confirmé que le député canadien Chandra Arya a été exclu de la course à la direction du Parti libéral, à la suite d'une visite controversée qu'il a effectuée récemment en Inde, dans une démarche considérée comme une violation des directives du parti et un dépassement des normes diplomatiques, selon des rapports médiatiques.

Arya, qui représente la circonscription de "Nepean" à Ottawa, avait exprimé son désir de se présenter à la direction du parti en succédant au Premier ministre actuel, mais sa visite en Inde et ses rencontres avec des responsables et personnalités de premier plan ont suscité des questions au sein de la direction libérale, surtout dans le contexte des tensions existantes entre Ottawa et New Delhi depuis l'année dernière.

Selon des sources au sein du parti, Arya n'a pas obtenu l'approbation officielle du ministère des Affaires étrangères ni du bureau du Premier ministre avant d'effectuer la visite, et celle-ci n'a pas été coordonnée dans le cadre officiel auquel sont soumis les membres du Parlement canadien lors de déplacements en missions extérieures touchant aux relations bilatérales.

La décision d'exclusion n'a pas encore été annoncée officiellement, mais des sources ont confirmé que le comité des nominations du parti a informé Arya qu'il n'était plus éligible pour participer à la course à la direction, ce qui a été considéré comme un coup précoce porté à sa campagne qui faisait la promotion d'une approche plus ouverte envers les communautés internationales et d'un contact direct avec les partenaires en Asie.

Jusqu'à présent, Arya n'a pas publié de commentaire officiel, tandis que des sources informées prévoient qu'il contestera la décision en interne, estimant que son voyage "avait un caractère personnel et culturel" et non politique.

Ces développements interviennent alors que le Parti libéral traverse une période de transformation sensible dans sa direction, face à une montée des pressions au sein des bases organisationnelles pour choisir un leader capable de relever les défis politiques et économiques et de conserver le pouvoir aux prochaines élections fédérales.