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Publié: juin 15, 2024
Le nouveau chef du Parti démocratique fédéral, Jagmeet Singh, ne souhaite pas se séparer du gouvernement minoritaire libéral, même après que le Premier ministre a critiqué son échec à protéger la démocratie canadienne.
Singh a déclaré que les preuves montrent que Justin Trudeau est prêt à accepter un certain niveau d'ingérence étrangère, ce qui affaiblit la démocratie et sape la confiance des Canadiens.
Il a fait ces commentaires après avoir examiné un rapport de l'organisme de surveillance du renseignement qui indique qu'un certain nombre de membres du Parlement ont délibérément apporté leur aide à des gouvernements étrangers, une information que Trudeau connaissait depuis des mois.
Un porte-parole du Parti conservateur d'opposition a déclaré que si Singh avait de réelles préoccupations concernant l'échec de Trudeau à protéger la démocratie, il devrait retirer son soutien aux libéraux et leur permettre d'affronter les Canadiens lors des élections.
Mais Singh a indiqué que son parti ne renoncerait pas à l'accord de confiance et d'offre qui maintient le gouvernement minoritaire au pouvoir.
Le chef du Nouveau Parti démocratique a expliqué qu'il est fallacieux de prétendre que tenir des élections est une solution à l'ingérence électorale.
Plusieurs enquêtes ont conclu que l'ingérence étrangère n'a pas menacé la capacité du Canada à tenir des élections libres et équitables en 2019 et 2021.
Cependant, la communauté du renseignement considère le Canada comme un environnement laxiste pour les acteurs étrangers cherchant à réaliser leurs intérêts stratégiques.
Singh affirme que son parti continuera d'utiliser les outils actuels disponibles aux parlementaires pour trouver des solutions afin de lutter contre l'ingérence étrangère, mais il n'a pas précisé ce qui sera fait.
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