Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a affirmé que la situation à Gaza est l'expression de l'impasse dans laquelle se trouvent les relations internationales, et que la destruction y est arrivée à un point de choc.

Guterres a déclaré - dans son discours lors de la conférence de Munich sur la sécurité - « Ce qui garantit la paix est l'engagement des États envers leurs engagements découlant du traité des Nations Unies et des accords internationaux », soulignant que de nombreux gouvernements ignorent ces engagements et que des millions de civils paient un prix terrible et horrible, et un nombre record de population ont été contraints de se réfugier et de fuir.

Il a ajouté que la punition collective actuellement infligée au peuple palestinien n'a aucune justification, notant que la situation à Gaza est désormais l'expression de l'impasse dans laquelle se trouvent les relations internationales, où la destruction y a atteint un niveau choquant, et tout cela se propage dans toute la région et affecte le commerce mondial, tandis que les travailleurs humanitaires œuvrent dans des conditions horribles, notamment des tirs à balles réelles contre eux et la fermeture des routes aux aides humanitaires, et Rafah est désormais au cœur des opérations où un million et demi de Palestiniens, à peine vivants, font face à ce danger.

Guterres a exigé la libération immédiate de tous les détenus et une trêve humanitaire, notant que c'est la seule façon d'éviter une aggravation de la situation à Gaza, et que cela doit être la base pour une solution à deux États fondée sur le droit international et les résolutions des Nations Unies.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré : « La guerre russo-ukrainienne a provoqué des effets catastrophiques sur l'économie mondiale, en particulier pour les pays en développement, c'est pourquoi nous avons un besoin impérieux d'une paix durable en Ukraine pour le monde ».

Guterres a ajouté - dans son discours lors de la conférence de Munich sur la sécurité - que le droit international établit des engagements internationaux pour la protection de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des États souverains dans le monde entier, et que nous avons donc besoin d'efforts unis et coordonnés pour des institutions étatiques fortes et garantir que les grandes puissances engagent les parties à la table des négociations pour rechercher des solutions, soulignant qu'il y a une résolution au Conseil de sécurité qui garantit le soutien à tous ces efforts et à la lutte contre le terrorisme, ce qui est une étape importante sur la bonne voie.

Il a expliqué que pour surmonter ces crises persistantes, nous devons garantir une structure de paix et de sécurité pour faire face à tous ces défis, notant que personne, dans le contexte de la Charte des Nations Unies, n'avait envisagé que la crise climatique, l'intelligence artificielle ou les armes cybernétiques seraient aussi graves, c'est pourquoi le prochain sommet en septembre doit discuter de ces systèmes pour un monde en constante transformation, ce qui inclut également la réforme du Conseil de sécurité et l'engagement à éliminer les armes nucléaires et à prévenir les conflits, soulignant que le nouvel agenda de la paix exige l'engagement de toutes les parties et la confrontation des défis d'aujourd'hui et de demain, demandant aussi de nouvelles normes et cadres d'action pour organiser le travail des nouvelles technologies dans le domaine militaire.

Il a dit : « L'augmentation des menaces à la sécurité affecte l'économie mondiale, c'est pourquoi nous avons besoin de paix et de justice », soulignant que la structure financière actuelle dans le monde entier, fondée sur des cadres obsolètes datant de plusieurs années, n'est plus efficace, est également injuste et fait payer le prix le plus élevé aux pays en développement qui continuent de souffrir des conséquences de la COVID-19 et de la guerre russo-ukrainienne.

Il a ajouté que nous manquons toujours d'un mécanisme de financement efficace, c'est pourquoi nous avons besoin de solutions d'emprunt s'élevant à des milliards de dollars dans les pays en développement afin qu'ils puissent investir dans les objectifs de durabilité mondiale approuvés par l'Assemblée générale des Nations Unies, et nous avons aussi besoin de réformer la structure mondiale du financement afin de pouvoir créer un filet de sécurité spécifique pour les pays en développement noyés dans leurs dettes.