L'utilisation par plusieurs responsables gouvernementaux canadiens de la fonction de messages éphémères via l'application « Signal » a suscité une vive polémique, au milieu d'accusations de « manque de transparence » et d'un « niveau inédit d'hypocrisie », selon le réseau CTV News.

Ces critiques interviennent dans le cadre de rapports affirmant que certains hauts fonctionnaires dans les bureaux des ministres et des responsables fédéraux ont utilisé des messages s'effaçant automatiquement lors de discussions sur des dossiers gouvernementaux, ce qui a soulevé des questions juridiques et éthiques quant au respect des règles de conservation des archives publiques et du principe de responsabilité démocratique.

Des observateurs ont considéré ce comportement comme une violation possible des lois fédérales sur la transparence, tandis que la députée canadienne Rachel Blaney a qualifié l'utilisation de cette fonction de « niveau avancé d'hypocrisie », notamment dans le contexte des appels répétés du gouvernement à protéger l'intégrité et la clarté dans la communication officielle.

En revanche, aucune réponse officielle du gouvernement fédéral n'a encore été émise quant à savoir si l'utilisation de cette technologie contrevient à la loi sur les archives publiques ou aux politiques d'archivage gouvernementales.