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Publié: août 7, 2024
Des médias israéliens ont rapporté que la bombe qui a entraîné l'assassinat de l'ancien président du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran avait été posée quelques heures avant son assassinat par deux agents des Gardiens de la révolution, recrutés par le Mossad, selon la chaîne "Sky News Arabia".
L'assassinat de Haniyeh à Téhéran a suscité des questions sur le système de sécurité et de renseignement iranien, d'autant plus que cet incident s'inscrit dans une longue liste d'assassinats de personnalités iraniennes ou liées à l'Iran, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, selon la British Broadcasting Corporation (BBC).
Haniyeh a été assassiné le mercredi 31 juillet, alors qu'il se trouvait dans la capitale Téhéran pour assister à la cérémonie d'investiture du nouveau président Masoud Pezeshkian.
L'Iran et le Hamas se sont précipités pour accuser Israël, qui n'a pas commenté l'accusation, tandis que certaines interprétations ont directement pointé du doigt les services de renseignement israéliens (le Mossad).
Le site américain "Axios" a cité deux sources qualifiées d'informées disant que le Mossad a "fait exploser une bombe posée dans la chambre de Haniyeh" à sa résidence officielle dans la capitale iranienne, Téhéran.
L'opération d'assassinat de Haniyeh à Téhéran est intervenue seulement douze heures après qu'Israël a assassiné le haut dirigeant du Hezbollah, Fouad Chokr, lors d'une frappe menée par un drone israélien dans la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise.
Dans un article publié par le magazine américain "Foreign Policy", Mor-Gilbert a fait référence aux déclarations des politiciens israéliens après les attaques du 7 octobre, affirmant que les cadres du Hamas sont des "morts vivants".
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