La présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, a écrit sur le réseau social que l'accord permettra de maintenir les soins pour plus de 900 000 patients.

Elle a déclaré : "Le travail n'est pas encore terminé : maintenant, nous allons consacrer notre énergie à négocier le renouvellement de l'accord-cadre".

Doubi a prononcé un discours devant la chambre de commerce de Montréal hier jeudi midi, parlant notamment des progrès réalisés dans le domaine des soins de santé et des défis qu'il entend relever avec la nouvelle agence Santé Québec.

Lors d'une conférence de presse, il a mentionné que les négociations semblent avoir brisé l'impasse ces derniers jours.

Le ministre a déclaré : "D'après ce que j'ai compris hier de nos négociateurs, des progrès significatifs ont été réalisés... Nous avons convenu qu'une réponse serait nécessaire."

Le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), le Dr Marc-André Amyot, a reconnu que les discussions se déroulaient bien.

Il a dit : "Je pense que si les deux parties mettent un peu d'eau dans leur vin, nous pouvons parvenir à un accord".

Le Dr Amyot a déclaré vouloir "nous donner le temps nécessaire pour parvenir à un bon accord". Il a souligné que "nous avons négocié très sérieusement ces derniers jours" jusqu'à tard mercredi soir.

En 2022, Doubi et la FMOQ ont convenu que les groupes de médecine familiale (GMF) prendraient en charge les patients sans médecin de famille, et une prime annuelle de 120 $ a été versée pour chaque patient inscrit auprès d'un GMF via le GAP.

Mais cet accord a pris fin le 31 mai, et les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur de nouvelles conditions pour renouveler le plan d'action conjoint ; cependant, le Dr Amyot a laissé entendre hier jeudi après-midi la possibilité de réduire le montant de la prime annuelle.