Le directeur du bureau de l'Organisation mondiale de la santé dans les territoires palestiniens, Richard Pebercorn, a annoncé aujourd'hui, mardi, que seulement 11 hôpitaux fonctionnent encore partiellement dans la bande de Gaza.

Lors d'un bref point presse sur la plateforme «X / Twitter anciennement», Pebercorn a déclaré qu'en seulement 66 jours, le secteur de la santé à Gaza est passé de 36 hôpitaux en activité à 11 hôpitaux fonctionnant partiellement, un dans le nord de la bande et dix dans le sud.

Il a ajouté : « Nous ne pouvons pas perdre d'institutions de soins de santé ou d'hôpitaux, nous espérons et prions que cela n'arrive pas ».

Les hôpitaux restants dans la bande de Gaza souffrent d'une pénurie de carburant nécessaire à leur fonctionnement ainsi que de fournitures médicales, et la majorité des hôpitaux de la bande ont été bombardés par les forces israéliennes.

Dans un contexte lié, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé son inquiétude concernant les contrôles prolongés des convois sanitaires dans la bande de Gaza et la détention du personnel médical sur place.

Ghebreyesus a déclaré via le site «X / Twitter anciennement» qu'une mission menée par l'OMS à l'hôpital Al-Ahli à Gaza a été arrêtée samedi dernier, deux fois à un point de contrôle en route vers le nord de Gaza et au retour, indiquant que certains employés de la Croix-Rouge palestinienne ont été détenus.

Ghebreyesus a ajouté : « Nous sommes profondément préoccupés par les inspections prolongées et la détention du personnel de santé qui mettent déjà la vie des patients en danger ».

L'Organisation mondiale de la santé a insisté sur le fait que l'obstruction des ambulances et les attaques contre les travailleurs humanitaires et sanitaires sont inacceptables, affirmant que les soins de santé, y compris les ambulances, sont protégés par le droit international et doivent être respectés et protégés en toutes circonstances.