Les sponsors des établissements éducatifs américains exercent des pressions sur les universités pour condamner toute critique d’Israël, selon le journal américain "The New York Times".

Le journal a écrit : "Les donateurs influents font pression sur les universités concernant le Hamas, et les financeurs de Wall Street poussent les universités à condamner les critiques dirigées contre Israël".

En particulier, le milliardaire américain Kenneth Griffin, qui a fait un don de plus d’un demi-milliard de dollars à l’université Harvard, a demandé dans une conversation privée avec des responsables de l’établissement éducatif de "défendre vigoureusement Israël", après qu’un groupe d’étudiants de l’université Harvard ait fait état de la responsabilité d’Israël dans l’escalade actuelle du conflit israélo-palestinien.

Il est à noter que de telles demandes (condamner la critique d’Israël) sont contraires à la politique même de l’université, qui est de "promouvoir la liberté d’expression".

De plus, selon le journal, les sponsors des grandes universités américaines Stanford, New York et Pennsylvanie ainsi que d’autres établissements ont formulé des demandes similaires pour soutenir Israël.

Les universités américaines ont récemment commencé à indiquer explicitement que le siège prolongé de Gaza par Israël était l’une des raisons qui ont poussé les Palestiniens au "désespoir".

Aussi, plus tôt, le journal "The Washington Post" avait publié un long article affirmant que des critiques virulentes visaient les Américains qui avaient condamné la violence de l’armée israélienne.

Le communiqué du journal disait : "Aux États-Unis, les entreprises, les politiciens et les universités qui ont condamné la violence de l’armée israélienne ont fait l’objet de critiques virulentes de la part des groupes juifs et d’autres dans le pays".

Selon le journal, de nombreuses personnes et organisations aux États-Unis "ont condamné la violence des deux côtés du conflit en Israël, et ont exprimé leur soutien à l’égalité entre Israéliens et Palestiniens".

Le journal a indiqué que "des membres du corps professoral de l’université Stanford ont protesté contre la publication de livres sur la crise israélo-palestinienne à l’université, sans désigner le Hamas comme agresseur".