Le ministère japonais des Affaires étrangères a émis aujourd'hui lundi un avertissement appelant les Japonais présents au Liban à partir à la lumière de l'escalade des tensions au Moyen-Orient, selon l'agence de presse "Reuters".

Hier dimanche, Jonathan Finer, adjoint du conseiller du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré que les États-Unis ont demandé à leurs citoyens de quitter le Liban et ont décidé de déployer davantage de troupes au Moyen-Orient à titre préventif et défensif.

Finer a ajouté dans une interview à la chaîne américaine "CBS" : "Notre objectif est de réduire l'escalade. Notre objectif est de dissuader et notre objectif est de défendre Israël".

Les ministères français et italien des Affaires étrangères ont déclaré dimanche qu'ils avaient exhorté leurs ressortissants à quitter le Liban en raison du risque d'escalade militaire au Moyen-Orient.

Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé aux ressortissants résidant en Iran de quitter temporairement le pays en raison du risque de fermeture de l'espace aérien iranien.

Le ministère a incité vendredi les Français à ne pas voyager en Iran.

Il a également appelé, dans une recommandation distincte, les ressortissants au Liban, notamment ceux en voyage de loisir, à profiter de la poursuite des vols jusqu'à présent pour partir, selon "Reuters".

Sur la plateforme "X" (anciennement Twitter), le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a appelé hier dimanche les Italiens temporairement présents au Liban à ne surtout pas se rendre dans le sud du pays et à retourner en Italie dès que possible à bord de vols commerciaux "en raison de la situation qui se détériore", déclarant : "Nous appelons également les Italiens à ne pas se rendre au Liban pour des voyages touristiques".

La compagnie aérienne française "Air France" a déclaré samedi qu'elle et sa filiale "Transavia" prolongeraient la suspension de leurs vols entre Paris et Beyrouth au moins jusqu'au 6 août, avec la montée des tensions dans la région.

Plus tôt, le journal israélien "Maariv" indiquait, citant des responsables de la sécurité, que les unités de réserve dans tout Israël, surtout au nord, sont en état d'alerte maximale, ajoutant : "Nos yeux sont sur le terrain et non dans le ciel et nous nous préparons à des tentatives d'infiltration et à des scénarios imprévus".

Les tensions se sont intensifiées après l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran, mercredi, au lendemain d'une frappe israélienne sur Beyrouth qui a tué Fouad Chakr, haut commandant militaire du groupe Hezbollah libanais.