L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, portait une pancarte affichant le numéro de téléphone du bureau du chef du mouvement Hamas, Yahya Sinwar, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies mardi.

Et Erdan, levant une pancarte montrant le numéro de téléphone du bureau de Sinwar, a répondu aux membres de l'Assemblée générale des Nations Unies qui lui ont posé directement la question d'un cessez-le-feu, "Voulez-vous un vrai cessez-le-feu ?", a-t-il déclaré, "parlez avec lui car il est le cerveau terroriste et lui et le Hamas portent la réelle responsabilité du conflit actuel, pas Israël."

Il a poursuivi : "Appelez… et demandez à Yahya Sinwar, demandez au Hamas de déposer les armes, de se rendre, et de libérer nos otages, cela conduira à un cessez-le-feu complet qui durera pour toujours."

L'Assemblée générale des Nations Unies a appelé à un cessez-le-feu à Gaza par 153 voix contre 10, avec 23 abstentions, quelques heures après que le président américain Joe Biden ait averti Israël qu'il perdait le soutien international pour sa campagne visant à renverser le Hamas.

La décision, la deuxième du genre depuis le début de la guerre le 7 octobre, a été accueillie par des applaudissements.

Les États-Unis et Israël ont opposé leur veto à cette mesure, tout comme l'Autriche, la République tchèque, le Guatemala, le Liberia, la Micronésie, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Paraguay.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'était déjà réuni pendant le week-end à la demande du Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, pour discuter de la guerre dans la bande de Gaza, et un vote sur une résolution de cessez-le-feu pour des raisons humanitaires a eu lieu au cours de la même discussion après que les États-Unis ont utilisé leur droit de veto contre la proposition. Environ 97 États membres des Nations Unies ont voté en faveur d'un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires.