Le bureau canadien des statistiques a publié aujourd'hui, vendredi, les données de croissance du produit intérieur brut réel pour le mois de mars dernier, ainsi que pour le premier trimestre de cette année, qui sont apparues clairement divergentes, montrant la poursuite de la détérioration de l'activité économique dans le pays pendant cette période.

Selon les données reçues, l'économie canadienne a échoué à enregistrer une croissance au cours du mois de mars dernier, ce qui correspondait aux attentes des marchés qui tablaient sur une croissance du PIB de 0,0 %, tandis que la lecture précédente de février avait montré une croissance de l'économie de 0,2 %.

Sur une base trimestrielle, l'économie canadienne a enregistré une croissance réelle du PIB de 0,4 %, comparée au dernier trimestre de l'année dernière où la croissance économique était d'environ 0,2 % et a été révisée à la baisse à 0 %.

Quant à la base annuelle, les données de croissance économique annuelle au Canada ont été très négatives, en dessous des attentes du marché, avec un taux de croissance du PIB équivalent à 1,7 %, pire que les prévisions du marché qui prévoyaient une croissance économique de 2,2 % au premier trimestre, sachant que le Canada avait réalisé une croissance de 1 % au quatrième trimestre de 2023, révisée à la baisse pour ne plus atteindre qu'une croissance de 0,1 % seulement.

Il convient de noter que l'indice du produit intérieur brut au Canada mesure la variation de la valeur des biens et services ajustée à l'inflation sur une base mensuelle. C'est la première et la plus large mesure de l'activité économique.

Les traders s'attendent à une amélioration du marché boursier et donc du rythme de l'économie, car la reprise de l'activité commerciale signifie une augmentation des bénéfices des entreprises. De plus, les traders obligataires sont fortement influencés par l'inflation et l'amélioration de l'activité économique. Cette amélioration peut entraîner une hausse de l'inflation. En surveillant ces données, les investisseurs peuvent connaître les mouvements du marché et de leurs portefeuilles financiers. Des données positives sur la croissance économique soutiennent le dollar canadien, et inversement.