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L'Inde rejette les accusations du Canada de son implication dans le meurtre d'un opposant et a été accusée d'obsession.

L'Inde rejette les accusations du Canada de son implication dans le meurtre d'un opposant et a été accusée d'obsession.

By م.زهير الشاعر

Publié: mai 6, 2024

Le ministre indien des Affaires étrangères a annoncé qu'Ottawa montre une « obsession » à enquêter sur la possible implication de l'Inde dans l'assassinat d'un leader sikh, dans l'ouest du Canada, après l'arrestation de trois hommes, vendredi, soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre.

La police canadienne a arrêté, vendredi, trois Indiens dans la vingtaine soupçonnés d'appartenir à l'équipe qui a assassiné le leader sikh Hardeep Singh Nijjar à Vancouver l'année dernière.

Les forces de sécurité canadiennes ont confirmé qu'elles enquêtent « sur d'éventuels liens avec le gouvernement indien », selon l'Agence France-Presse.

L'agence de presse indienne « Press Trust » a rapporté que le ministre des Affaires étrangères S. Jaishankar a déclaré, samedi, « que l'accusation contre l'Inde est une obsession politique au Canada ».

Nijjar a émigré au Canada en 1997 et est devenu citoyen canadien en 2015. Il était un militant pour la création d'un État sikh séparé de l'Inde appelé « Khalistan ».

Il était recherché par les autorités indiennes pour terrorisme et complot pour commettre un meurtre. Il a été tué en juin 2023 par des assaillants masqués dans le garage d'un temple sikh près de la ville de Vancouver, sur la côte ouest du Canada.

Cette affaire a plongé le Canada et l'Inde dans une grave crise diplomatique à l'automne dernier, après que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a laissé entendre l'implication du gouvernement indien dans l'assassinat. New Delhi a qualifié ces accusations de « ridicules ».

Un mois plus tard, le gouvernement canadien a dû rappeler des dizaines de ses diplomates en Inde après que New Delhi a menacé de leur retirer leur immunité diplomatique.

Des milliers de personnes ont été tuées dans les années 1980 lors d'une rébellion séparatiste visant à créer une patrie sikh appelée « Khalistan », que les forces indiennes ont réprimée sévèrement.

Le mouvement a perdu de son élan dans les territoires indiens, mais bénéficie du soutien d'une minorité de Sikhs en diaspora, notamment au Canada qui abrite la plus grande communauté sikh hors de l'Inde dans le monde, avec environ 770 000 personnes.

Jaishankar a expliqué que New Delhi cherche à convaincre Ottawa de ne pas accorder aux séparatistes sikhs de visas d'entrée ou aucune légitimité politique parce qu'ils « causent des problèmes au (Canada), à nous, ainsi qu’à nos relations diplomatiques ».

Il a ajouté que le Canada « ne partage avec nous aucune preuve sur certaines affaires, et les forces de police ne coopèrent pas avec nous ».

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