Le journal turc "Yeni Şafak" a rapporté que 5 pays africains ont décidé de mettre fin aux opérations de transport terrestre avec Israël et ont interdit à leurs navires de se diriger vers les ports israéliens.

Le journal turc a ajouté dans un article intitulé "Un nouveau coup porté à l'économie israélienne... 5 pays islamiques vont arrêter d'expédier des marchandises à l'État d'occupation", que les cinq pays ont déclaré refuser d'accueillir les navires israéliens dans leurs ports.

Il a souligné que les cinq pays africains ont pris cette décision lors de la réunion des pays de l'Organisation de la coopération islamique qui s'est tenue dans la capitale gambienne, Banjul.

Il a mentionné que la démarche audacieuse entreprise par la Turquie en rompant ses relations commerciales avec Israël a encouragé certains pays islamiques à prendre des décisions similaires visant à affaiblir l'économie israélienne.

Le journal turc n'a pas mentionné les cinq pays ayant pris cette décision.

La Turquie a annoncé il y a quelques jours la rupture de ses relations commerciales avec Tel Aviv et a insisté sur le fait que cela ne sera pas révoqué sauf après la garantie que les approvisionnements en aides humanitaires vers la bande de Gaza ne seront pas interrompus.

Le journal turc a expliqué que la région de la mer Rouge est désormais sur la ligne de feu et que les navires ne peuvent plus naviguer vers les ports israéliens, ce qui a détourné les routes commerciales maritimes avec Israël vers les côtes africaines, pour atteindre l'extrême sud de l'Afrique, remonter vers le nord par le cap de Bonne-Espérance, naviguer dans l'océan Atlantique, et passer en Méditerranée, ce qui a multiplié les coûts de transport plusieurs fois et a causé des retards dans l'arrivée des marchandises aux ports israéliens.

Il a indiqué que ce détournement des routes commerciales maritimes a été une cause directe de l'augmentation de l'importance des ports africains, offrant ainsi aux pays africains la possibilité de faire pression sur Israël.