L'administration américaine a exprimé son inquiétude face à la montée récente des tensions entre Israël et le Hezbollah libanais.

Matthew Miller, porte-parole du département d'État américain, a déclaré lors d'un point de presse mardi dernier qu'ils sont préoccupés par les messages des responsables militaires israéliens disant qu'ils sont prêts à attaquer le Hezbollah, et par l'escalade des tensions dans la région, selon l'agence de presse "Anadolu".

Il a ajouté : "Nous ne soutenons pas une guerre totale avec le Hezbollah, et l'escalade des tensions dans ce conflit nous préoccupe, et nous avons cherché à la maintenir sous contrôle depuis le 7 octobre".

Il a insisté sur le fait que personne ne souhaite une atmosphère de conflit à l'échelle régionale alors qu'on cherche à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, indiquant que la tension entre Israël et le Liban qui monte de temps à autre ne peut être résolue par le conflit, et que "les problèmes doivent être résolus uniquement par des moyens diplomatiques".

Et mardi dernier, le journal libanais "Al-Akhbar", proche du "Hezbollah", a rapporté de sources - non nommées - que "la majorité des envoyés internationaux à Beyrouth expriment leur inquiétude quant à la gravité de la menace israélienne" de mener une guerre contre le Liban.

Le journal libanais a ajouté que "les messages les plus marquants ont été reçus de la part britannique, qui a fixé une date pour la frappe israélienne à la mi-juin en cours".

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, avait déclaré que son armée est "très prête" à attaquer le "Hezbollah" au Liban, et "s'approche du point où cette décision doit être prise".

Depuis dimanche, des colonies et villes dans le nord d'Israël connaissent de nombreux incendies dus au lancement par le "Hezbollah" de roquettes et de drones piégés depuis le Liban, incendies aggravés par la chaleur qui sévit actuellement dans la région.