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Publié: août 7, 2024
Les négociations concernant la grève imminente entre les travailleurs ferroviaires et le gouvernement canadien n'ont pas progressé, ce qui présage du pire pour les entreprises de transport au Canada.
Dans ce contexte, les entreprises de transport et divers secteurs au Canada se préparent à une grève imminente impliquant des milliers de travailleurs ferroviaires ce mois-ci, qui arrêterait le mouvement des marchandises, fermerait les ports et perturberait les industries.
John Corey, à ce sujet, président de l'Association de gestion du transport au Canada, qui regroupe les autorités portuaires, les fabricants et d'autres grandes entreprises de transport telles que Canadian Tire et Home Depot, a déclaré : « Le chemin de fer est comme deux bandes qui s'étendent d'est en ouest, et il n’y a pas beaucoup d'alternatives. S'il s'arrête, les ports deviendront inutiles, rien ne se déplacera nulle part ».
Le chemin de fer canadien transporte plus de 350 milliards de dollars de marchandises et plus de la moitié des exportations totales du pays chaque année, selon l'Association des chemins de fer du Canada.
La tension entourant cet événement, concernant une grève d'environ 9300 employés des Chemins de fer nationaux canadiens et de la Canadian Pacific Kansas City Limited, a déjà entraîné des pertes pour les entreprises après que certains clients ont commencé à rediriger leurs expéditions, suite à l'approbation par les membres du syndicat d'un mandat de grève le 1er mai.
Le ministre du Travail, à l'époque, Seamus O’Reagan, a demandé au Conseil du travail du pays, plus tard ce mois-là, d'examiner si un arrêt de travail mettrait en danger la santé et la sécurité des Canadiens, une mesure prise dans le but de retarder la grève.
Le Conseil canadien des relations industrielles examine si des expéditions d'importance critique — par exemple, du chlore pour l'eau et de l'essence pour les villes — doivent se poursuivre en cas de grève, ce qui suspend toute interruption potentielle jusqu'à ce qu'une décision soit rendue.
Les observateurs estiment que la possibilité d'une grève restera probablement sur la table après la décision. Stephen MacKinnon, qui a remplacé O’Reagan au poste de ministre fédéral du Travail, a rencontré les dirigeants des deux principales compagnies ferroviaires et le syndicat du Congrès des conducteurs de camions canadiens pour discuter des conséquences économiques et sur la chaîne d'approvisionnement.
MacKinnon a déclaré que toutes les parties ont échoué à gérer cette question et à parvenir à un accord, soulignant que les discussions et les négociations ont presque échoué au cours des dernières semaines.
Toutes les parties affirment vouloir poursuivre les négociations, mais chacune rejette la faute sur l'autre pour l'effondrement des communications.
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