Le comité de discipline de la police d'Ottawa a condamné l'enquêtrice Hélène Gross pour comportement répréhensible, après qu'il a été révélé qu'elle avait ouvert des enquêtes personnelles et non autorisées sur des cas de décès d'enfants, dépassant ainsi ses compétences et causant des perturbations internes ainsi qu'une inquiétude générale étendue.

La décision, prise cette semaine, est intervenue après des audiences prolongées qui ont révélé que Gross – qui travaillait au sein de l'unité des crimes majeurs – avait accédé à des informations sensibles et à des dossiers médicaux de mères ayant perdu leurs enfants, sans obtenir d'approbation ou d'autorisation officielle, dans ce qu'elle a décrit comme une tentative de comprendre si les vaccins « COVID-19 » étaient liés à ces décès.

Le comité a considéré que les actions de Gross constituaient une violation flagrante de l'éthique professionnelle policière, soulignant que ses actes n'avaient pas été motivés par une demande administrative ou judiciaire, mais par une initiative personnelle dépourvue de base professionnelle.

Cette affaire a suscité une large controverse dans l'opinion publique, notamment parce que Gross a exprimé, lors des audiences, sa conviction qu'il existait une relation possible entre les vaccinations et les décès, une position qui est en contradiction avec les recommandations médicales et scientifiques approuvées au Canada.

Alors que la sanction à laquelle l'enquêtrice fera face – pouvant aller de l'avertissement au licenciement – n'a pas encore été déterminée, des responsables de la police d'Ottawa ont estimé que ce qui s'est passé « porte atteinte à la confiance du public dans l'institution de sécurité » et nécessite des réformes internes pour garantir le respect des limites des compétences et de la confidentialité.

Cette affaire est l'une des plus importantes en matière disciplinaire dans l'histoire récente de la police d'Ottawa, en raison de ses dimensions professionnelles, éthiques, voire politiques, dans un contexte de montée des controverses autour des informations médicales et des interventions sécuritaires non autorisées.