La société Postes Canada a rejeté une demande présentée par le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes du Canada (CUPC) de recourir à l’arbitrage obligatoire comme moyen de mettre fin au conflit de travail en cours concernant les conditions de travail et les salaires.

Dans une déclaration officielle, Postes Canada a déclaré qu’elle « reste engagée dans la négociation directe » et estime que parvenir à une entente grâce à des pourparlers directs est la meilleure façon d’obtenir « des résultats justes et durables » pour les deux parties.

De son côté, le syndicat a exprimé sa déception face à ce rejet, soulignant que l’arbitrage obligatoire aurait permis d’éviter aux travailleurs des retards supplémentaires et d’offrir une solution rapide sans perturber les services postaux. Le syndicat a affirmé que ses membres « subissent des conditions de travail éprouvantes et des salaires injustes » dans un contexte d’augmentation du coût de la vie.

Cette évolution survient à un moment sensible, alors que le secteur postal fait face à des pressions opérationnelles croissantes avec une demande accrue de services de livraison, notamment dans les régions rurales et éloignées.

Les préoccupations restent présentes quant au fait que le conflit persistant pourrait entraîner des grèves potentielles ou un ralentissement des services postaux à travers le pays, ce qui pourrait affecter tant les particuliers que les entreprises.