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Publié: avril 21, 2025
Ottawa – Arab Canada News
Le chef du Parti conservateur canadien, Pierre Poilievre, s'est engagé à annuler l'interdiction de vente, d'achat et de transfert de pistolets s'il remporte les prochaines élections, la qualifiant de « mesure symbolique et inefficace » visant les citoyens respectueux de la loi plutôt que les criminels de rue.
Dans des déclarations faites depuis l'une des banlieues d'Ottawa, Poilievre a déclaré : « Nous ne ciblerons pas les mères et les pères qui apprennent à leurs enfants à tirer dans des stands de tir, mais nous poursuivrons les vrais criminels qui utilisent des armes de contrebande pour commettre des crimes dans les rues de Toronto, Vancouver et Montréal. »
Cette déclaration s'inscrit dans le contexte des tentatives des conservateurs de se démarquer des politiques libérales en matière de sécurité, le parti ayant annoncé qu'il se concentrera plutôt sur le durcissement des sanctions contre les trafiquants d'armes à feu, le renforcement du contrôle aux frontières et le soutien aux forces de police.
L'interdiction des pistolets est entrée en vigueur en octobre 2022 sous le gouvernement libéral précédent, dans le cadre d'un plan plus large de lutte contre la violence armée, incluant également un projet de loi visant à restreindre certains types d'armes à feu. Cette interdiction a suscité des critiques de la part des associations de tir et des clubs sportifs, qui y voient une « punition collective » des pratiquants d'activités légales.
De son côté, la campagne électorale du Parti libéral a répondu en disant que « Poilievre met la sécurité des Canadiens en danger en cédant au lobby des armes », affirmant que « les restrictions imposées sont nécessaires pour réduire les crimes liés aux armes de poing, qui ont augmenté ces dernières années ».
Le dossier des armes à feu est l'un des sujets les plus polarisants de la campagne électorale fédérale en cours, surtout face à l'augmentation des incidents de violence armée dans les grandes villes canadiennes, et le clivage évident entre les partis sur les moyens de les traiter.
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