Le gouvernement de l'État de Bolivie a annoncé mardi dans un communiqué la rupture de toutes les relations diplomatiques avec Israël, accusant Israël de crimes contre l'humanité dans ses attaques contre la bande de Gaza.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Freddy Mamani, a déclaré lors d'une conférence de presse diffusée par la télévision bolivienne : « Le gouvernement bolivien a rompu ses relations diplomatiques avec Israël, en raison de la commission par Israël de crimes contre l'humanité dans ses attaques contre la bande de Gaza ».

Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que la Bolivie rompt ses relations diplomatiques avec Israël, puisqu'elle avait pris cette mesure en 2009 pour protester contre les attaques israéliennes sur la bande de Gaza.

En 2020, le gouvernement de la présidente Jeanine Añez avait rétabli les relations entre les deux pays.

La guerre israélienne contre Gaza se poursuit, ayant fait plus de 8500 morts, un bilan qui risque d'augmenter chaque minute, en plus de centaines de milliers de blessés et de déplacés dans la région.

Le ministère de la Santé à Gaza a également indiqué que le bilan des raids israéliens sur le camp de Jabalya « a dépassé 400 morts et blessés » et que de nombreux habitants de la zone résidentielle ciblée sont encore sous les décombres.

Des témoins oculaires ont déclaré qu'« un massacre important a eu lieu dans le camp de Jabalya » qui compte la densité de population la plus élevée dans la bande.

Il est à noter que l'armée israélienne a annoncé vendredi soir dernier l'élargissement de ses opérations terrestres dans les territoires palestiniens de la bande de Gaza, lançant des attaques aériennes massives et violentes visant les zones du nord et de l'est de la bande de Gaza.