Des diplomates ont confirmé dimanche 10 décembre 2023 qu'il est probable que l'Assemblée générale des Nations Unies composée de 193 pays vote mardi 12 décembre une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires dans le conflit en cours entre l'entité occupante et le mouvement Hamas dans la bande de Gaza.

Cette démarche intervient après que les États-Unis ont utilisé vendredi leur droit de veto contre une demande similaire au Conseil de sécurité international.

En octobre, l'Assemblée générale avait adopté une résolution avec 121 voix en faveur contre 14 voix contre, et 44 abstentions, appelant à une "trêve humanitaire immédiate, permanente et durable menant à la cessation des hostilités à Gaza".

Dans un contexte onusien, le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé a adopté dimanche à l'unanimité une résolution appelant à l'envoi d'une aide immédiate à Gaza pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans le secteur palestinien.

Les 34 États membres du Conseil exécutif de l'Organisation ont adopté à l'unanimité une résolution appelant à un "passage immédiat et sans entrave de l'aide humanitaire" dans la bande de Gaza.

Plus tôt dimanche, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti de l'impact "catastrophique" de la guerre entre l'entité occupante et le Hamas qui entre dans son troisième mois sur la santé dans la bande de Gaza, affirmant que les équipes médicales accomplissent des missions "impossibles" dans des conditions difficiles.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également déclaré dimanche qu'il est inacceptable que l'entité occupante utilise l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre comme prétexte pour une punition collective du peuple palestinien, appelant à une surveillance internationale sur le terrain à Gaza.

Lavrov a également souligné que l'attaque du Hamas contre l'entité occupante "n'est pas survenue de nulle part", ajoutant : "Nous avons dit pendant de nombreuses années que le facteur le plus dangereux au Moyen-Orient est le non-règlement de la situation de l'État palestinien".