Le gouvernement russe a annoncé, ce lundi, l'imposition d'une interdiction temporaire à l'exportation du blé dur, afin de garantir la sécurité alimentaire et de stabiliser les prix.

Le site officiel du gouvernement russe a indiqué, dans un communiqué repris par l'agence de presse russe (Tass), « La Russie impose des restrictions temporaires à l'exportation du blé dur depuis le pays, un décret à cet effet a été signé, et la décision vise à garantir la sécurité alimentaire et contribuera à maintenir une situation stable des prix des produits à base de blé dur sur le marché intérieur ».

Le communiqué ajoute que la restriction temporaire entre en vigueur dès la publication de l'arrêté gouvernemental et restera en vigueur jusqu'au 31 mai 2024.

Il a indiqué qu'il existe plusieurs exceptions, notamment « l'exportation de blé dur pour fournir une aide humanitaire internationale et dans le cadre des accords gouvernementaux internationaux, ainsi que son exportation depuis le territoire russe vers l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. L'exportation de blé dur vers les pays membres de l'Union économique eurasiatique - Arménie, Biélorussie, Kirghizistan, Kazakhstan - est autorisée dans les quotas fixés par le décret gouvernemental, sous réserve de l'obtention des autorisations délivrées par le ministère russe de l'Agriculture ».

Par ailleurs, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a nié aujourd'hui, lundi, que son pays ait besoin de rédiger une nouvelle constitution.

En réponse à une question sur le fait de savoir s'il pensait que la Russie avait besoin d'une nouvelle version de la constitution, Medvedev a précisé - selon l'agence de presse (Tass) - « Nous n'avons pas besoin d'une nouvelle constitution pour l'instant, à mon avis ».

Il a ajouté : « Toute modification de la constitution doit être effectuée avec le plus grand soin... Lorsqu'un pays traverse des changements sociaux importants, il est parfois nécessaire d'adopter une nouvelle version de la constitution », mais il a ajouté qu'il n'existait pas de telles circonstances en Russie.

Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a indiqué : « La constitution russe sera certainement améliorée, mais il me semble que l'idée d'une nouvelle constitution n'est pas logique à discuter pour l'instant ».