Ottawa – Arab Canada News

L'approche des élections fédérales au Canada a rouvert le débat sur la question de l'abaissement de l'âge de vote à 16 ans, à un moment où les demandes d'une plus grande implication des jeunes dans la vie politique se multiplient, au milieu d'une division entre partisans et opposants.

Les défenseurs de l'abaissement de l'âge de vote estiment que les jeunes de 16 et 17 ans assument de grandes responsabilités dans la société, comme le travail à temps partiel et le paiement des impôts, et doivent avoir le droit de participer à la prise de décisions politiques qui influencent leur avenir, notamment sur des dossiers majeurs tels que le climat, l'éducation et le marché du travail.

Dans ce contexte, une députée du Nouveau Parti démocratique a déclaré que « les jeunes ne sont pas de simples mineurs à faire taire, mais des citoyens actifs capables de provoquer un changement réel ».

De leur côté, les opposants ont exprimé leur crainte que les électeurs de cette tranche d'âge soient facilement influençables ou insuffisamment préparés à comprendre la complexité des politiques publiques, insistant sur l'importance de renforcer l'éducation civique avant d'élargir la base électorale.

Il est à noter que certains pays comme l'Autriche et le Brésil ont abaissé l'âge de vote à 16 ans lors des élections nationales, ce qui ouvre la porte à la comparaison sur la pertinence de l'expérience canadienne si cette modification est adoptée.

Alors que le débat se poursuit, les observateurs attendent de voir si le gouvernement ou les grands partis intégreront cette question dans leurs prochains programmes politiques, au milieu des appels d'organisations étudiantes et de défense des droits à aller de l'avant dans la réforme électorale pour qu'elle soit plus inclusive et représentative.