Le vice-gouverneur de la Banque du Canada, Sharon Kozicki, a déclaré hier jeudi que la Banque du Canada devait mettre fin au programme d'assouplissement quantitatif, et que toute application future du programme d'assouplissement quantitatif serait difficile à réutiliser; voici le reste de ses déclarations :

Si l'inflation continue de baisser, il est raisonnable de s'attendre à d'autres réductions des taux d'intérêt.
La Banque du Canada prend des décisions sur les taux d'intérêt à chaque réunion séparément.
L'obstacle devant nous pour réutiliser l'assouplissement quantitatif est très élevé.
La Banque du Canada prévoit de mettre fin à la politique de resserrement quantitatif à un moment donné en 2025.
La Banque du Canada effectue un examen approfondi de toutes les mesures exceptionnelles prises pendant la pandémie.
Plus tôt, le gouverneur de la Banque du Canada (BDC), Tiff Macklem, a souligné qu'il existe une limite à la divergence entre la politique monétaire canadienne et celle des États-Unis, notamment en ce qui concerne les mouvements des taux d'intérêt, notant que la Banque du Canada n'est pas encore proche de cette limite.

De plus, Tiff Macklem a indiqué que les citoyens canadiens ont fait l'expérience d'une inflation élevée pour la première fois, expérience qui a été forte et violente pour eux.

Le gouverneur de la Banque du Canada a également confirmé que la banque centrale tient à connaître la réaction des citoyens et à s'assurer qu'ils comprennent les mouvements de la politique monétaire en termes de raisons.