Adnan Abu Hasna, porte-parole de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens « UNRWA », a exprimé sa déception face à la poursuite de l'agression israélienne contre la bande de Gaza, déclarant : « Nous espérions voir un cessez-le-feu sur la bande de Gaza le jour d'Arafat et l'Aïd pour que le mal disparaisse... mais malheureusement, la situation ne fait qu'empirer et se dégrader. »
Il a ajouté lors de déclarations au programme « 90 minutes », diffusé sur la chaîne « Al Mehwar » vendredi soir, que le volume d'aide entrant dans la bande de Gaza ne dépasse pas entre 5 et 7 % des besoins de la population du secteur, soulignant que le plus grand problème réside dans la situation sanitaire qui souffre d'un effondrement important en raison de l'eau contaminée.
Il a poursuivi : « Toute la population de la bande de Gaza boit actuellement de l'eau contaminée, après que les eaux usées se soient infiltrées dans la nappe phréatique, car elles ne sont pas traitées en raison de la destruction des centrales électriques, en plus du fait que les stations de dessalement ne fonctionnent qu'à environ 10 %. »
Il a expliqué que cela a entraîné la propagation de dizaines de milliers de malades atteints de maladies hépatiques virales, de méningite, ainsi que d'infections intestinales et pulmonaires, ajoutant : « Nous craignons la propagation du choléra, car toutes les conditions sont réunies pour la propagation de cette épidémie. »
Il a conclu en exprimant son regret de voir la famine passer du nord de la bande de Gaza vers le sud, où vivent environ 75 % de la population du secteur, soit un total de 1,8 million d'habitants.