Lors d'une rencontre avec le président syrien Ahmed Al-Shara à Riyad, le président américain Donald Trump a invité la Syrie à rejoindre les « accords d'Abraham » et à normaliser ses relations avec Israël, une démarche qu'il a qualifiée d'« opportunité historique » pour réintégrer la Syrie dans la communauté internationale.

Trump : Al-Shara a montré une ouverture à la normalisation

Trump a déclaré qu'Al-Shara avait manifesté une disposition initiale à normaliser les relations avec Israël, mais il a souligné qu'« il y a beaucoup de travail à faire » avant d'y parvenir, faisant référence aux défis politiques et sécuritaires en cours.

Al-Shara : Aucune intention de conflit avec Israël

Pour sa part, le président syrien Ahmed Al-Shara n’a fait aucune déclaration publique concernant la normalisation, mais des sources médiatiques ont indiqué qu'Al-Shara a confirmé son engagement envers l'accord de désengagement de 1974 avec Israël, et qu'il ne cherche pas un nouveau conflit, mais se concentre sur la reconstruction de la Syrie après des années de guerre.

Il est à noter qu'Al-Shara, qui est arrivé au pouvoir après le renversement de Bachar Al-Assad en décembre 2024, cherche à repositionner la Syrie régionalement, en réduisant l'influence iranienne et en s'ouvrant aux pays du Golfe et à l'Occident.

Israël observe avec prudence

En revanche, Israël a exprimé son inquiétude concernant la décision de Trump de lever les sanctions contre la Syrie sans conditions préalables, estimant que cela pourrait affaiblir la pression sur Damas et lui accorder une plus grande influence sans garanties de sécurité suffisantes.

Alors que Trump considère que la normalisation des relations entre la Syrie et Israël est dans l'intérêt de la région, cette démarche reste entourée de défis, surtout en raison des complexités historiques et politiques entre les deux pays.