Le président américain Donald Trump a félicité son homologue syrien Ahmad Al-Shara après une réunion qu'ils ont tenue mercredi à Riyad, le qualifiant de « jeune homme attirant et fort » et « remarquable », ajoutant qu'Al-Shara avait une « véritable opportunité » de maintenir l'unité de la Syrie, selon ce qu’a rapporté le réseau CNN. Trump a confirmé qu’« Israël n’a pas été marginalisée » lors de sa visite dans les pays du Golfe, soulignant que « les bonnes relations américaines avec les pays de la région sont bénéfiques pour Israël ».

Réunion de Riyad : Renforcement des relations américano-syriennes

Trump a ajouté dans des déclarations faites à bord de l'avion présidentiel lors de son trajet vers la capitale qatarienne Doha, que ses réunions avec Al-Shara « se sont bien passées », considérant qu’Al-Shara « a un passé solide ». Il a également laissé entendre que la Syrie rejoindrait finalement les « Accords d'Abraham », une des initiatives proposées par le président américain lors de leur rencontre, indiquant qu’Al-Shara a répondu oui lorsqu’on l’a interrogé sur l’adhésion, mais Trump a ajouté : « Je pense qu’ils (les Syriens) doivent d’abord se corriger eux-mêmes ».

La Syrie qualifie la rencontre d’historique

Pour sa part, la Syrie a qualifié la rencontre entre le président Ahmad Al-Shara et le président américain Donald Trump d’« historique », affirmant l'engagement des États-Unis à soutenir la Syrie dans cette phase critique.

Selon un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères, « il a été souligné lors de la rencontre l’importance de lever les sanctions sur la Syrie et de soutenir le processus de rétablissement et de reconstruction ». La réunion a également abordé les moyens de « renforcer le partenariat américano-syrien dans la lutte contre le terrorisme et la coopération pour éliminer l’influence des acteurs non étatiques et des groupes armés non syriens qui entravent la stabilité, y compris l'État islamique et autres menaces ».

Position d’Israël et négociations avec Poutine

Dans un autre contexte, Trump a expliqué qu’« Israël n’a pas été marginalisée » lors de sa visite dans le Golfe, soulignant que « le fait d’avoir une telle relation avec ces pays est très bénéfique pour Israël ».

Trump a également exprimé son désir de se rendre en Turquie pour assister à une réunion possible entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président russe Vladimir Poutine, soulignant que Poutine « souhaite que je sois là », et que c’est encore « une possibilité en cours ». Trump a affirmé que sa présence « pourrait contribuer à sauver de nombreuses vies », mais il a ajouté : « Je ne sais pas s'il (Poutine) viendra s’il n’y suis pas ».

Poutine n’a pas encore accepté de participer personnellement aux pourparlers en Turquie prévus jeudi, tandis que le président ukrainien Zelensky a confirmé qu’il ne tiendra de discussions avec aucun représentant russe autre que Poutine lui-même.