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Publié: mai 2, 2024
Le juge de la Cour suprême du Québec a refusé une demande temporaire d'ordonnance judiciaire qui aurait obligé les manifestants du camp pro-palestinien sur le campus de l'Université McGill à partir.
Ceci intervient après que les plaignants ont déclaré que le camp pro-palestinien sur le campus a créé un environnement dangereux, hostile, agressif et violent."
L'avocat Neil Oberman a expliqué : « Il y a des valeurs canadiennes, il y a des valeurs québécoises, mais ce ne sont pas des valeurs de haine, ni des valeurs d'intimidation, ni des valeurs de harcèlement, et personne au Canada ou au Québec ne tolérera cela ni ne l'acceptera, et le tribunal ne devrait pas l'accepter non plus ».
Les plaignants cherchaient à restreindre les manifestations immédiatement à 100 mètres de tout bâtiment de l'Université McGill afin d'assurer que les étudiants puissent accéder aux installations.
La juge Chantal Masse a écrit dans son jugement hier mercredi que les plaignants n'ont pas réussi à démontrer que les manifestations ont causé un préjudice irréparable, et il n’y avait aucun signe à ce stade que les manifestants avaient l'intention d'empêcher l'accès aux examens ou aux bâtiments de McGill.
Le jugement indique que « le tribunal estime que la balance des inconvénients penche davantage en faveur des manifestants, dont la liberté d'expression et de réunion pacifique sera grandement affectée ».
Le jugement ajoute : « Il est prématuré, à ce stade, de conclure que la situation ne sera pas résolue de manière appropriée et sans violence par une intervention policière, ce que l'ordonnance du tribunal ne favoriserait pas nécessairement ».
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