Le journal « New York Times », citant plusieurs conseillers du président américain Donald Trump, a rapporté que l'idée de la prise de contrôle des États-Unis sur la bande de Gaza n'était qu'une proposition théorique qui ne reposait pas sur des bases réalistes ni sur un plan d'exécution clair. Les conseillers ont souligné que Trump s'attendait à ce que cette idée disparaisse après avoir réalisé son impraticabilité.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Trump a proposé que les États-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza, exprimant sa vision de la transformer en la « Riviera du Moyen-Orient ». Son plan incluait la réinstallation d'environ deux millions de Palestiniens vivant à Gaza dans des pays voisins, comme l'Égypte et la Jordanie, une idée qui a été catégoriquement rejetée par ces pays.

Ces propositions ont fait face à de larges critiques de la part de la communauté internationale, l'ONU et certains alliés des États-Unis les considérant comme un nettoyage ethnique et une violation du droit international. Certains républicains au Congrès ont également exprimé leurs réserves, soulignant que cette mesure contredisait les promesses de Trump de mettre fin aux guerres à l'étranger.

Face à ce rejet, les responsables de l'administration américaine ont cherché à atténuer la gravité des déclarations, précisant que l'intervention américaine à Gaza serait temporaire et viserait à la reconstruction, sans intention d'occupation prolongée ni de déploiement de troupes américaines au sol.

Ces développements illustrent les défis et les complexités liés aux politiques du Moyen-Orient, mettant en lumière le fossé entre les ambitions politiques et la réalité pratique sur le terrain.