Nouvelles du Canada arabe
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Publié: février 5, 2025
Le plan du président américain Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza et de la placer sous contrôle américain a suscité des réactions internationales indignées, le Royaume-Uni et la France ayant fortement refusé ces propositions.
Position britannique :
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a souligné la nécessité de permettre aux Palestiniens de retourner chez eux à Gaza, insistant sur l'importance de les soutenir dans la reconstruction et la recherche d'une solution à deux États. Starmer a déclaré devant la Chambre des communes : « Ils doivent être autorisés à retourner chez eux. Ils doivent être autorisés à reconstruire, et nous devons les accompagner dans la reconstruction sur la voie d'une solution à deux États ».
Position française :
De son côté, la France a rejeté les propositions de Trump, estimant que le déplacement forcé des habitants de Gaza constitue une violation grave du droit international et compromet les aspirations légitimes des Palestiniens. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lomond, a affirmé que de tels plans constituent un obstacle majeur à la solution à deux États et déstabilisent la région, y compris les partenaires proches de la France comme l’Égypte et la Jordanie. Lomond a ajouté que l’avenir de Gaza doit s’inscrire dans le cadre d’un futur État palestinien et ne doit pas être soumis au contrôle d’un État tiers.
Ces positions interviennent dans un contexte de large rejet international du plan de Trump, de nombreux dirigeants et responsables internationaux soulignant la nécessité de respecter les droits des Palestiniens sur leurs terres et rejetant toute tentative de déplacement ou d’imposition d’un contrôle externe sur la bande de Gaza.
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