Dans une déclaration récente, le nouveau gouverneur de Damas, Maher Marwan, a exprimé le désir de la Syrie de réaliser la paix et la coexistence, affirmant que son pays ne cherche pas le conflit avec Israël. Dans une interview avec le réseau de radiodiffusion publique américaine “NPR”, Marwan a déclaré : « Nous sommes un peuple qui veut coexister, qui veut la paix. Nous ne voulons pas de conflits. Nous voulons la paix, et nous ne pouvons pas être hostiles à Israël ou à quiconque. »

Marwan a ajouté que la Syrie ne souhaite pas participer à quoi que ce soit qui menace la sécurité d’Israël ou la sécurité de tout autre pays, soulignant que son pays n’a pas de problème avec Israël et ne le craint pas. Il a également appelé les États-Unis à faciliter l’établissement de meilleures relations entre la nouvelle Syrie et Israël.

Marwan a ajouté dans l’interview : « Il est possible qu’Israël ait ressenti la peur et c’est pourquoi elle a avancé un peu (dans la zone tampon) et a bombardé un peu. C’est une peur naturelle. Nous n’avons pas peur d’Israël et nous n’avons aucun problème.

Ajoutant, nous n’avons aucun désir d’intervenir dans une affaire qui menacerait la sécurité d’Israël. Il y a des gens ici qui veulent la coexistence et veulent la paix. »

Selon le rapport, il n’a pas fait référence dans l’interview aux Palestiniens ou à la guerre à Gaza. Il a également appelé les États-Unis à aider la Syrie à établir une meilleure relation avec Israël.

De son côté, le chef du groupe "Hay’at Tahrir al-Sham" syrien, Abu Muhammad al-Julani, a laissé entendre il y a environ deux semaines que le nouveau gouvernement syrien n’est pas intéressé à entrer en conflit avec Israël dans un avenir proche. Al-Julani a affirmé que « la situation en Syrie, épuisée par des années de combat, ne permet pas d’entrer dans de nouveaux conflits », notant que « la reconstruction et la stabilité sont en tête des priorités et qu’il ne faut pas se laisser entraîner dans de nouveaux conflits qui conduisent à plus de destruction. »

Ces déclarations s’inscrivent dans le contexte des changements politiques que connaît la Syrie, où la nouvelle direction cherche à reconstruire les relations régionales et internationales, et à se concentrer sur la stabilité du pays et la réalisation de la paix avec ses voisins.