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Publié: août 22, 2024
Les récents sondages d'opinion indiquent que de plus en plus de Canadiens ressentent les effets directs des phénomènes météorologiques extrêmes, mais cela n'a pas changé l'opinion générale sur le changement climatique.
Les résultats d'un sondage récent mené par la firme Léger indiquent que plus d'un Canadien sur trois a été directement affecté par des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les feux de forêt, les vagues de chaleur, les inondations ou les ouragans.
Lorsque la firme Léger a posé la même question en juin 2023, environ un Canadien sur quatre a indiqué avoir été affecté par la météo extrême.
Le sondage précédent a été réalisé au moment où la saison des feux de forêt record de 2023 commençait.
Le sondage le plus récent, réalisé en ligne du 16 au 18 août, s’est tenu en plein milieu d’une saison de feux de forêt plus intense que la moyenne, après des nouvelles de la destruction partielle du parc national de Jasper en raison des incendies, et alors que les habitants de la plus grande ville du pays vivaient l’été le plus pluvieux jamais enregistré.
Une forte tempête de pluie à Toronto à la mi-juillet a causé des inondations soudaines et environ un milliard de dollars de dégâts assurés, tandis que de nouvelles précipitations records le week-end dernier ont fait tomber plus d'un mois de pluie sur la ville en seulement quelques heures.
Certaines régions du Canada atlantique ont également fait face à des inondations en juillet dues aux restes de l'ouragan Beryl. Partout au pays, une vague de chaleur a frappé de vastes parties de la Colombie-Britannique et de l’Alberta en juin et juillet, et la sécheresse dans ces deux provinces a considérablement augmenté le risque d’incendies.
Le nombre de personnes affectées par des conditions météorologiques extrêmes a fortement augmenté dans toutes les provinces sauf au Manitoba et en Saskatchewan, où il est resté stable à 21 %.
L’Alberta a connu la plus forte augmentation, 43 % des personnes ayant déclaré avoir ressenti les effets cette année, contre 22 % en 2023. Au Québec, le chiffre est passé de 25 % à 41 %, tandis qu'en Ontario, il a progressé de 13 points de pourcentage pour atteindre 31 %.
Près de la moitié des personnes sondées dans le Canada atlantique ont déclaré avoir été affectées par la météo extrême, une hausse par rapport à moins d'un tiers l'année dernière.
Plus de sept personnes sur dix interrogées ont convenu que nous assistons à plus de feux de forêt qu'il y a cinq ans, tandis que deux tiers ont ressenti une chaleur intense. Trois sur cinq ont également rapporté plus de jours de mauvaise qualité de l'air et plus de fluctuations extrêmes de la température durant la saison.
Plus de la moitié des répondants ont déclaré qu'il y a plus d'inondations et de tempêtes pluvieuses intenses, ainsi qu'un retard dans le début de l'hiver.
Malgré tout cela, les participants au sondage étaient moins enclins à s'inquiéter du changement climatique maintenant qu'en 2023.
Il y a un peu plus d'un an, 67 % des personnes interrogées considéraient le changement climatique comme une source d’inquiétude, contre 63 % cette année.
Le sondage a également montré qu'il n'y avait presque aucun changement en ce qui concerne la croyance en l’existence du changement climatique : 13 % des participants affirment que le changement climatique n'existe pas, contre 12 % en 2023.
Environ la moitié des répondants pensent qu'il est encore temps d'inverser le changement climatique, tandis que plus d'un tiers estiment qu'il est trop tard pour faire reculer les aiguilles de l'horloge.
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