Le débat du vice-président, qui s'est tenu mardi entre le démocrate Tim Walz et le républicain J.D. Vance, a donné lieu à une discussion animée sur plusieurs questions clés telles que la crise au Moyen-Orient, l'immigration, les impôts, l'avortement, le changement climatique et l'économie.

Malgré les échanges d'attaques durant la campagne électorale, l'ambiance du débat était relativement cordiale, chaque candidat se concentrant sur la critique de l'autre à travers leurs candidats à la présidence ; Kamala Harris pour le Parti démocrate et Donald Trump pour le Parti républicain.

Vance a critiqué Harris de manière continue, s'interrogeant sur son rôle dans le traitement des questions telles que l'inflation, l'immigration et l'économie pendant sa période au sein de l'administration du président Joe Biden, soulignant qu'elle n'a pas apporté de solutions efficaces. Il a poursuivi cette attaque de manière régulière, contrairement à Trump qui n’avait pas été aussi virulent lors de son précédent débat avec elle.

Le débat, organisé par le réseau "CBS" à New York, a commencé par une discussion sur les développements croissants au Moyen-Orient, où l'attaque israélienne contre le sud du Liban se poursuivait et où l'Iran a répliqué par des missiles sur Israël. Walz a décrit Trump comme instable et émotionnel face aux dirigeants forts, le rendant inapte à gérer les crises internationales, tandis que Vance a indiqué que la présidence de Trump avait rendu le monde plus sûr.

En discutant de la possibilité d'un soutien à une frappe préventive d'Israël contre l'Iran, Vance a exprimé sa confiance dans les décisions d'Israël, tandis que Walz a évité de répondre directement à la question.

Bien que Walz et Vance appartiennent tous deux à la région du Midwest américain, leurs positions divergent considérablement sur de nombreuses questions, Walz, gouverneur libéral du Minnesota, représentant une vision progressiste, tandis que Vance, sénateur conservateur de l'Ohio, défend des politiques conservatrices.