Nouvelles du Canada arabe
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Publié: mai 17, 2025
Les regards se tournent aujourd'hui vers la capitale irakienne Bagdad où se tient le sommet arabe, dans une ambiance entourée de rumeurs et de spéculations concernant le niveau de représentation officielle de certains pays. La grande surprise est survenue avant minuit, vendredi-samedi, avec l'annonce du roi de Jordanie Abdallah II déléguant son Premier ministre pour représenter son pays, ce qui a conduit à l'annulation d'un sommet tripartite prévu avec l'Irak et l'Égypte en marge du sommet.
Ambiance d'attente et de rumeurs
Jusqu'à la soirée de vendredi, les milieux diplomatiques à Bagdad échangeaient des rumeurs sur la possible présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en compagnie du président syrien intérimaire Ahmed Al-Chara, notamment après l'arrivée du ministre syrien des Affaires étrangères Assad Chebani à Bagdad, ce qui a suscité des spéculations sur le fait que la visite faisait partie d'une opération de camouflage sécuritaire. Cependant, cette hypothèse s'est estompée après le retrait du roi jordanien de la présence.
Contexte du retrait jordanien
Avant l'annonce nocturne surprise, l'atmosphère politique et diplomatique à Bagdad était divisée entre deux camps : le premier était satisfait du niveau de représentation arabe, confirmant la participation du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et de l'émir du Qatar Tamim ben Hamad. Quant à l'autre camp, il s'attendait à des « surprises » au niveau de la représentation, se fondant sur les déclarations du Premier ministre irakien Mohammed Chiaa Al-Soudani.
Conséquences du retrait jordanien
Un sommet tripartite irako-jordanien-égyptien devait se tenir en marge du sommet arabe, dans le cadre du mécanisme de coopération tripartite lancé il y a plusieurs années. Avec le retrait du roi Abdallah II, les espoirs de la tenue de ce sommet ont diminué, suscitant le mécontentement des milieux irakiens qui comptaient sur cette rencontre pour faire avancer la voie des partenariats économiques et de développement.
Y aura-t-il d'autres surprises ?
Les milieux politiques à Bagdad attendent encore plus de surprises, dans un contexte où l'on s'attend à ce que le niveau de représentation au sommet arabe soit le principal facteur déterminant de son succès ou de son échec. Alors que l'ambiance se calme après l'annonce du retrait de la Jordanie, la possibilité de la présence d'autres personnalités arabes éminentes reste envisagée.
Résumé
Le sommet de Bagdad représente un test pour la diplomatie arabe face aux défis internes et externes qui secouent la région. En l'absence du roi jordanien et la dissipation des spéculations sur la présence de personnalités de haut rang d'Arabie saoudite et de Syrie, la question demeure sur la capacité de ce sommet à atteindre ses objectifs de renforcement de la coopération arabe et de réalisation des intérêts communs.
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