Le roi jordanien Abdallah II a considéré que le changement climatique rend la vie des Palestiniens dans la bande de Gaza plus difficile, alors que les combats entre Israël et le Hamas ont repris vendredi après la fin d’un cessez-le-feu d’une semaine.

Le roi a déclaré devant les dirigeants mondiaux lors de la conférence des Nations Unies sur le climat COP28 qui se tient à Dubaï : « Nous ne pouvons pas parler du changement climatique sans tenir compte des tragédies humaines qui nous entourent ».

Il a ajouté : « À Gaza, plus de 1,7 million de Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers. Des dizaines de milliers ont été blessés ou tués dans une région qui se trouve en première ligne du changement climatique ».

Il a également affirmé « que la destruction massive causée par la guerre rend les menaces environnementales telles que la rareté de l’eau et l’insécurité alimentaire encore plus graves ».

Il a souligné que « à Gaza, notre peuple vit avec peu d’eau potable et un minimum d’approvisionnements alimentaires, tandis que les menaces climatiques aggravent la dévastation causée par la guerre ».

La guerre à Gaza jette son ombre sur la conférence. Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a permis la libération de 80 otages israéliens et de 240 prisonniers palestiniens. De plus, des étrangers, principalement des Thaïlandais travaillant en Israël, ont été libérés en dehors du cadre de l’accord de cessez-le-feu. Le cessez-le-feu a aussi permis l’entrée de plus d’aides humanitaires dans la bande de Gaza assiégée et dévastée.

Hamas a retenu environ 240 otages qu’il a emmenés à Gaza lors de son attaque sans précédent sur le territoire israélien le 7 octobre, selon l’armée israélienne.