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Publié: juillet 11, 2024
Bien que les prévisions suggèrent qu'une baisse des taux d'intérêt pourrait inciter les acheteurs de maisons à sortir du marché, un nouveau rapport a indiqué que la réduction d'un quart de point de la Banque du Canada du taux d'intérêt directeur le mois dernier n'a pas entraîné une augmentation de la demande.
La dernière enquête sur les prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd'hui jeudi, qui détaille les tendances du marché à travers le Canada au cours du deuxième trimestre, indique que la demande dépasse toujours l'offre dans les Prairies et au Québec, mais Toronto et Vancouver ont connu une activité plus lente que d'habitude ce printemps.
Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage, a déclaré que les prix sont restés stables dans les plus grands marchés du Canada.
Soper a déclaré dans un communiqué de presse : « Ce printemps, avec la perspective de baisses importantes des taux d'intérêt bancaires, nous avons vu certains acheteurs se précipiter pour conclure leur transaction avant l'augmentation prévue de la demande ». « Cependant, lorsque la première baisse est finalement intervenue début juin, la réaction du marché a été tiède ».
Un sondage réalisé par Royal LePage via Leger plus tôt cette année a indiqué que 51 % des acheteurs potentiels reprendraient leurs recherches si les taux d'intérêt diminuaient, mais seulement 10 % ont déclaré qu'une baisse de 25 points de base les inciterait à revenir sur le marché.
Environ 18 % ont dit attendre une baisse comprise entre 50 et 100 points de base, et 23 % ont déclaré avoir besoin de voir une baisse de plus de 100 points de base.
Soper a confirmé : « Il n'est pas surprenant qu'une baisse d'un quart de point de pourcentage n'ait pas amélioré de manière significative la perception de l'abordabilité ».
« L'histoire que le marché racontera avec des baisses des taux d'intérêt qui atteignent une réduction substantielle du coût de l'emprunt devra être totalement différente ».
Le prix total des maisons à l'échelle nationale a augmenté de 1,9 % sur un an pour atteindre 824 300 dollars au deuxième trimestre de 2024, ce qui représente également une hausse de 1,5 % par rapport au premier trimestre, selon le rapport.
Ce chiffre est compilé à partir des données immobilières de l'entreprise au niveau national et régional sur 64 marchés parmi les plus grands marchés immobiliers du Canada.
En divisant le prix par type de logement, le prix moyen national des maisons unifamiliales détachées a augmenté de 2,2 % sur un an pour atteindre 860 600 dollars, tandis que le prix moyen des unités résidentielles a augmenté de 1,6 % pour atteindre 596 500 dollars.
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