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La queue du chien ne se redresse jamais… Un proverbe arabe qui s'applique aux criminels de la diaspora arabe.

La queue du chien ne se redresse jamais… Un proverbe arabe qui s'applique aux criminels de la diaspora arabe.

By م.زهير الشاعر

Publié: janvier 3, 2025

Du plus profond patrimoine arabe, un proverbe dit : « La queue du chien ne se redresse jamais, même si vous la mettez dans un moule pendant quarante ans ». C'est un proverbe qui illustre le défi de la nature humaine lorsque le cours de la vie est marqué par la déformation et la distorsion.

Et à notre époque moderne, ce proverbe s’applique précisément à une catégorie d’Arabes qui ont émigré à l’étranger, non pas pour chercher une vie meilleure ou construire un avenir honorable, mais pour reproduire leur corruption et leur crime dans des terres qui ne leur appartiennent pas.

Des criminels sans frontières

Quand on pense à l’émigration, on songe au rêve d’une vie digne et au travail acharné, mais certains immigrés arabes ont apporté avec eux la laideur des âmes, et ont vu dans la liberté un espace pour approfondir leur corruption. Cette catégorie porte atteinte à la majorité honorable des immigrés qui construisent des ponts entre leurs cultures et leur nouveau pays.

Dans les rues d’Europe et d’Amérique, vous trouverez ces individus répétant les mêmes comportements qui ont fait de leurs pays d’origine un terrain fertile pour la corruption et le chaos. Trafic de drogue, fraude, violence, et exploitation des lois occidentales qui sont souvent plus indulgentes qu’ils ne le méritent.

Fuir la patrie… et reproduire le chaos

Ce qui rend la situation encore plus amère, c’est que ces criminels prétendent souvent qu’ils ont fui la répression ou la pauvreté dans leurs pays, mais dès que leurs pieds foulent les terres de l’émigration, leurs intentions se transforment en avidité et violence. Au lieu de profiter des opportunités pour reconstruire leur vie, ils pêchent dans les eaux des libertés qu'ils ne comprennent pas.

Ils créent des communautés parallèles, fermées, remplies du chaos dont ils ont fui. Ils reconstituent les « quartiers rejetés » au cœur des capitales occidentales, où la loi est violée, et où les valeurs de mensonge et de fraude l’emportent sur toute tentative de changement.

Ni le retour n'a guéri, ni l’exil n’a corrigé

Le problème ne réside pas seulement dans le comportement de ces criminels, mais aussi dans le fait qu’ils déforment notre culture arabe avec les images les plus laides devant le monde. Ces actes fournissent un prétexte à ceux qui veulent dépeindre les Arabes comme de simples symboles de chaos et de violence.

Et tout comme le dit le proverbe, aussi dur qu’on essaie de contrôler ces personnes, la queue du chien reste tordue. Ni des lois strictes ni de grandes opportunités ne peuvent guérir leurs âmes malades.

Y a-t-il de l’espoir ?

La solution ne réside pas seulement dans la condamnation de ces individus, mais dans une exploration plus profonde des causes de la production de cette catégorie dans nos pays. La corruption, la répression, et l’éducation familiale déformée sont des usines de production de ces modèles.

Mais le véritable défi demeure dans la restauration de la valeur de la morale et du travail acharné parmi les Arabes, que ce soit à l’intérieur ou à l’émigration.

Peut-être qu’un jour nous briserons ce stéréotype, et prouverons au monde que la queue du chien, bien qu’elle soit difficile à redresser, peut être surmontée en produisant de nouvelles générations qui reflètent la beauté des vraies valeurs arabes.

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