La Colombie et le Chili ont annoncé, mercredi 1er novembre 2023, le rappel de leurs ambassadeurs à Tel Aviv pour consultations, en protestation contre les crimes commis par l'occupation israélienne à l'encontre des civils dans la bande de Gaza, où environ 9 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'agression il y a 26 jours.

Le président colombien, Gustavo Petro, a confirmé le rappel de l'ambassadeur de son pays à Tel Aviv pour consultations, en protestation contre ce qu'il a qualifié de « massacre commis par Israël contre les Palestiniens », le dernier en date étant le massacre de Jabalya qui a fait environ 400 morts et blessés.

Petro a déclaré dans un post sur la plateforme « X » qu'il avait décidé de rappeler son ambassadeur en Israël pour consultations « et si Israël ne met pas fin au massacre du peuple palestinien, nous ne pourrons pas rester là-bas ».

Le président chilien Gabriel Boric a également annoncé que son pays avait rappelé son ambassadeur en Israël pour consultations, suite aux violations récentes du droit humanitaire international dans la bande de Gaza.

Boric a écrit dans un post sur la plateforme « X » mercredi dernier : « En raison des violations inacceptables du droit humanitaire international commises par Israël dans la bande de Gaza, nous, le gouvernement du Chili, avons décidé de rappeler notre ambassadeur au Chili, Jorge Carvajal, à Santiago pour consultations ».

Le président chilien a également ajouté : « Le Chili condamne fermement et observe avec une grande inquiétude que ces opérations militaires, à ce stade de leur évolution, impliquent une punition collective de la population civile palestinienne à Gaza et ne respectent pas les règles fondamentales du droit international, comme en témoigne la chute de plus de 8 000 victimes civiles, majoritairement des femmes et des enfants ».

Dans un autre post, le président chilien a déclaré : « Aujourd'hui seulement, Israël a bombardé le camp de réfugiés de Jabalya au nord de Gaza, faisant des dizaines de morts... Netanyahou et son armée violent ouvertement le droit international ».

Le ministère des affaires étrangères de Bolivie avait annoncé mardi 31 octobre que le gouvernement avait décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Israël, en raison des crimes contre l'humanité commis lors de ses attaques contre la bande de Gaza.