Dans un tweet sur Twitter, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a déclaré : « J'ai accueilli mes homologues d'Arabie Saoudite, de Turquie et de l'Autorité palestinienne au Canada pour une discussion importante sur la crise humanitaire à Gaza et la voie vers une paix durable au Moyen-Orient, avec l'établissement d'un État palestinien vivant côte à côte avec Israël ». 

Aujourd'hui, samedi, une délégation arabe et islamique a discuté avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau et la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly de la guerre continue dans la bande de Gaza et des moyens d'y mettre fin.

Cette rencontre a eu lieu lors d'une réunion réunissant les ministres des Affaires étrangères des pays membres du groupe de contact formé par l'Organisation de la coopération islamique et la Ligue arabe, avec Trudeau, selon un message publié par le ministère turc des Affaires étrangères sur la plateforme « X ».

Il a été ajouté que le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan et les ministres de la délégation du « Sommet de Riyad » ont visité le Canada et ont rencontré le Premier ministre Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.

La délégation du « Sommet de Riyad » a discuté avec Trudeau des moyens de « mettre fin à la guerre en cours à Gaza et d'atteindre un cessez-le-feu durable ».

Les membres de la délégation ministérielle ont appelé à une action rapide de la communauté internationale pour assumer sa responsabilité envers la protection des civils innocents face à la machine de mort exercée par les forces d'occupation israéliennes, soulignant que toute discussion sur l'avenir de Gaza et de la cause palestinienne devrait avoir lieu après un cessez-le-feu immédiat et une désescalade militaire injustifiée. 

Les membres de la délégation ont souligné l'importance de prendre des mesures sérieuses et urgentes pour garantir la sécurisation des corridors humanitaires afin de fournir une aide humanitaire, alimentaire et médicale urgente à la bande de Gaza, exprimant leur rejet de toute restriction à l'entrée rapide et sécurisée de l'aide humanitaire. 

Les membres de la délégation ont insisté sur l'importance de créer les conditions politiques sérieuses pour l'établissement d'un État palestinien sur les lignes du 4 juin 1967, conformément aux résolutions internationales pertinentes, exprimant leur rejet de la fragmentation de la cause palestinienne et de la discussion de l'avenir de la bande de Gaza indépendamment de la cause palestinienne.

La délégation a été formée par une décision du sommet arabo-islamique à Riyad le 11 novembre dernier afin d'examiner les moyens de mettre fin à la guerre.

Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice sur la bande de Gaza, ayant causé jusqu'à samedi soir, 17 700 morts, 48 780 blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, des dévastations majeures dans les infrastructures, et une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.