Le projet de loi sur la Pharmacare des libéraux a passé la troisième lecture au Parlement et se dirige maintenant vers le Sénat.

La conception du programme est intervenue après de nombreuses discussions entre les libéraux et les néo-démocrates en tant qu'élément clé de l'accord de confiance entre les deux partis pour empêcher des élections anticipées.

La législation ferait en sorte que le gouvernement fédéral couvre certains médicaments contraceptifs et pour le diabète.

Elle ouvre également la voie à un programme de soins pharmaceutiques universel par la suite.

Les médicaments qui seront couverts ne sont pas encore déterminés ; ils feront l'objet de négociations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Le ministre de la Santé, Mark Holland, pourra reprendre les négociations officielles avec les provinces et territoires pour mettre en œuvre le programme, qui devrait coûter 1,5 milliard de dollars sur cinq ans, dès l'adoption du projet de loi ; permettant aux Canadiens d'accéder aux contraceptifs et aux médicaments liés au diabète en présentant leur carte de santé, qu'ils aient une assurance maladie ou non.