Nouvelles du Canada arabe

Nouvelles

La première affaire au Canada à tester la manière dont la loi sur les droits d'auteur traite le contenu humain et l'intelligence artificielle

La première affaire au Canada à tester la manière dont la loi sur les droits d'auteur traite le contenu humain et l'intelligence artificielle

By Mohamed nasar

Publié: juillet 13, 2024

Demande à la Cour fédérale canadienne de déclarer que seuls les humains – et non l'intelligence artificielle – peuvent être considérés comme auteurs en vertu de la loi canadienne sur le droit d'auteur.

Il s'agit de la première affaire judiciaire au pays à tester la manière dont la loi sur le droit d'auteur traite le contenu créé artificiellement, comme les textes, images et vidéos générés par des systèmes tels que ChatGPT.

David Fewer, directeur et conseiller juridique à la Clinique Samuelson-Glushko canadienne de la politique Internet et de l'intérêt public à l'Université d'Ottawa, a déclaré que l'un des objectifs de la clinique est de poser une « pierre angulaire » selon laquelle seuls les humains sont auteurs en vertu de la loi.

Fewer a déclaré que le moment est venu de le faire, compte tenu de la quantité de contenu généré par l'intelligence artificielle qui est produit.


Il a affirmé que l'intelligence artificielle et le droit d'auteur sont à un point de bascule, et que nous sommes au début d'une vague de contenu « qui est mis devant nos yeux et qui a été créé par l'intelligence artificielle et non par un humain ».

Il a ajouté : « Il est important à ce stade, avant que ces choses n'entrent sérieusement dans le domaine commercial, d’avoir réglé les règles. »

L'affaire conteste un enregistrement effectué il y a deux ans par un avocat en propriété intellectuelle en Inde. Ankit Sahni a utilisé l'intelligence artificielle pour combiner sa propre image d'un coucher de soleil avec le tableau de Vincent van Gogh, La Nuit étoilée, selon la demande à la Cour.

Il a été indiqué qu’au Canada, où l'Office de la propriété intellectuelle du Canada délivre instantanément les demandes de droits d'auteur sans vérification, le « Suryast » a obtenu un enregistrement de droit d'auteur en 2021.

Un porte-parole d'Innovation Canada, où se trouve l'Office de la propriété intellectuelle, a confirmé que le système est conçu pour que ce soient les tribunaux qui déterminent l'autorité d'auteur.

Il a ajouté : « Une personne qui pense qu'une œuvre a été enregistrée en violation de la loi sur le droit d’auteur peut présenter une demande à la Cour fédérale, qui peut à son tour ordonner la radiation de l’inscription si c'est un recours approprié. »

Le porte-parole a expliqué que l'Office de la propriété intellectuelle « ne prend aucune position sur ces questions ».

Le cabinet d'avocats basé en Inde, mentionné dans les documents du tribunal sous le nom de Sahni, n'a pas répondu à une demande de commentaire avant la date limite.

Il s'agit de l'une des affaires actuellement examinées par le gouvernement fédéral, qui est en train de déterminer comment la loi sur le droit d'auteur traite l'intelligence artificielle.

Lors de cette consultation, les créateurs et éditeurs canadiens ont demandé à Ottawa d'agir contre l'utilisation non autorisée et non signalée habituelle de leur contenu pour entraîner les systèmes d'intelligence artificielle générative.

Contrairement aux États-Unis, qui ont vu de nombreuses poursuites, les titulaires de droits d’auteur au Canada ont jusqu'à présent évité de contester cette utilisation devant les tribunaux.

Selon une proposition dans la demande, « les principaux intervenants au Canada pourraient attendre de voir si le Parlement fera quelque chose avec les consultations récemment tenues », ou ils ont peut-être décidé que poursuivre des plans de licence est une meilleure approche.

Commentaires

En rapport

Météo

Aujourd'hui

vendredi, 18 juillet 2025

Chargement...
icon --°C

--°C

--°C

  • --%
  • -- kmh
  • --%