Le ministre colombien des Affaires étrangères, Luis Gilberto Murillo, a annoncé jeudi matin que le président colombien Gustavo Petro avait ordonné l'ouverture d'une ambassade dans la ville palestinienne de Ramallah.

Il a écrit sur une publication via sa page officielle sur la plateforme « X », jeudi matin, que « le point de départ pour résoudre le conflit israélo-palestinien réside dans la reconnaissance et la compréhension mutuelle entre les deux États ».

Il a souligné l'importance de la reconnaissance mondiale de la Palestine en tant qu'État, notant que plusieurs pays en Europe et en Afrique ont déjà pris cette mesure, soutenue par les gouvernements colombiens précédents.

Il a ajouté : « Nous travaillerons à ouvrir l'ambassade colombienne à Ramallah, et nous condamnerons toujours tous les actes de violence contre les civils, peu importe qui les commet, et la Colombie réitère son appel à rechercher des solutions basées sur le dialogue et la paix ».

Mercredi, les dirigeants de trois pays, à savoir l'Irlande, l'Espagne et la Norvège, ont annoncé leur reconnaissance de l'État de Palestine.

Le Premier ministre irlandais Simon Harris a confirmé que son pays reconnaît l'État de Palestine, dans une déclaration commune avec Oslo et Madrid, ajoutant : « C'est un jour historique et important pour l'Irlande et la Palestine, et nous sommes confiants que davantage de pays se joindront à nous dans cette démarche ».

Pour sa part, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé son intention de déclarer la reconnaissance d'un État palestinien indépendant le 28 mai en cours, tandis que le Premier ministre norvégien a annoncé que son pays reconnaîtra officiellement la Palestine en tant qu'État à partir de cette même date.