Le chef du Parti conservateur canadien et chef de l'opposition officielle, Pierre Poilievre, a publié une déclaration concernant la menace d'imposition par les États-Unis de droits de douane de 25 % sur les produits canadiens, dont une copie est parvenue à Arab Canada News, affirmant que cette crise représente un grand danger pour l'économie canadienne.

Voici ce qui a été déclaré :

« Le Canada fait face à un grand défi. Le 1er février, notre principal partenaire commercial menace d'imposer des droits de douane injustifiés de 25 %, ce qui aura des conséquences graves à l’échelle nationale. Les responsables américains affirment qu’ils cherchent à lutter contre les flux illégaux de drogues et d’autres activités criminelles à travers nos frontières. De son côté, le gouvernement libéral reconnaît la faiblesse des frontières comme une crise existante. C'est pourquoi ils ont annoncé un plan frontalier de plusieurs milliards de dollars, mais ce plan est irréalisable car le gouvernement a fermé le Parlement, empêchant les députés et les sénateurs de ratifier le financement nécessaire ».

Il a ajouté : « Nous avons également besoin d'imposer des droits de douane de représailles, une démarche nécessitant une discussion parlementaire urgente. Pourtant, les libéraux ont fermé le Parlement en pleine crise. Le Canada n'a jamais été aussi vulnérable, et la situation est hors de contrôle. Le gouvernement libéral se soucie de ses intérêts politiques et des luttes pour le leadership entre Freeland et Carney au lieu de défendre le Canada ».

Poilievre a confirmé que « les conservateurs responsables » demandent au Premier ministre Justin Trudeau de rouvrir immédiatement le Parlement pour adopter de nouvelles lois afin de contrôler les frontières, parvenir à un accord sur les droits de douane de représailles et élaborer un plan pour sauver l'économie canadienne en difficulté.

Il a conclu en disant : « Le Premier ministre a le pouvoir de demander à la gouverneure générale de réduire la période de suspension du Parlement et de le remettre en session. Nous devons rouvrir le Parlement, reprendre le contrôle et mettre les intérêts du Canada en premier ».