Le Premier ministre de l'État d'occupation israélien, Benjamin Netanyahu, a lancé une vive attaque contre le président français Emmanuel Macron, mercredi, après les déclarations de ce dernier concernant la guerre à Gaza.

Il est indiqué dans un communiqué émanant du bureau de Netanyahu : « Une fois de plus, Macron a choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste meurtrière et reprend sa propagande mensongère, accusant Israël de commettre des calomnies sanglantes ».

Le communiqué a poursuivi : « Au lieu de soutenir le camp démocratique occidental qui lutte contre les organisations terroristes et appelle à la libération des otages, Macron demande une fois de plus à Israël de se rendre et de récompenser le terrorisme. Israël ne s'arrêtera pas et ne se rendra pas ».

Le communiqué a confirmé que « le Premier ministre Netanyahu est déterminé à atteindre tous les objectifs de la guerre israélienne : libérer tous nos otages, vaincre le Hamas militairement et politiquement, et garantir que Gaza ne constitue pas une menace pour Israël ».

Les déclarations de Macron suscitent la controverse

Le communiqué de Netanyahu est intervenu en réponse aux déclarations précédentes faites par le président français Emmanuel Macron, qui a qualifié ce que fait le gouvernement de Netanyahu à Gaza d'« inacceptable et honteux ».

Lors d'une interview avec la chaîne de télévision française « TF1 », Macron a refusé de qualifier ce qui se passe à Gaza de génocide, estimant que « ce n'est pas au président de la République de qualifier cela de génocide, mais aux historiens ».

Macron a ajouté que « la crise humanitaire à Gaza est la plus grave » depuis le 7 octobre 2023, soulignant que Israël empêche l'entrée de toute aide depuis le 2 mars dernier, qualifiant la situation de « tragédie humanitaire inacceptable ».

Le président français a indiqué qu'il avait été « l'un des rares dirigeants à se rendre à la frontière entre l'Égypte et Gaza », soulignant que ce qu'il a vu là-bas était « parmi les pires choses qu'il ait vues ».

Macron a également dénoncé « l'interdiction faite aux Israéliens d'accepter toute l'aide envoyée par la France et d'autres pays », et a indiqué que la révision des « accords de coopération » entre l'Union européenne et Israël est « envisagée ».