Le ministre fédéral canadien du Travail, Steven MacKinnon, a annoncé dimanche matin via les réseaux sociaux qu'il ne se lancerait pas dans la course à la direction du Parti libéral du Canada pour succéder au premier ministre actuel Justin Trudeau.

MacKinnon a écrit dans une déclaration publiée sur les plateformes X et Instagram :

« La course à la direction nécessite des voix diversifiées, expérimentées et pragmatiques, en français et en anglais. Et je crois que je pourrais être une telle voix. Mais, malheureusement, le temps disponible ne me permet pas de lancer la campagne à laquelle j'aspire. »

Le ministre a affirmé dans sa déclaration que ses responsabilités au sein du gouvernement et son souci de représenter ses électeurs dans la circonscription de Gatineau resteraient son centre d’attention total, précisant qu’il espère solliciter de nouveau leur confiance à l’approche des prochaines élections fédérales.

Retraits successifs de la course à la direction

MacKinnon est le dernier membre du Cabinet fédéral à annoncer qu’il ne se présentera pas pour succéder à Trudeau à la tête du Parti libéral. Depuis l’annonce lundi dernier de la décision de Trudeau de se retirer de la direction, d’autres ministres, dont le ministre des Finances Dominic LeBlanc, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, et la ministre des Transports Anita Anand, ont déclaré via les réseaux sociaux qu’ils ne se porteraient pas candidats à la direction du parti.

Dans sa déclaration dimanche, MacKinnon a dit :

« J’ai de l’admiration pour tous ceux qui ont pensé ou pensent à se lancer dans la course à la direction. Les libéraux à travers le Canada ont de grandes attentes. Il a été inspirant pour moi d’écouter leurs voix. Ils méritent un vrai débat, plusieurs options, et une direction claire pour notre pays. Comme eux, je serai un bon auditeur et je prendrai ma décision avec soin. »

Grande attente au sein du parti

Avec l’augmentation des retraits, les libéraux attendent avec impatience l’annonce des principaux candidats qui entreront en lice dans la course à la direction, dans un contexte où la compétition devrait être cruciale pour déterminer l’avenir du parti dans les circonstances politiques actuelles.