Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Chéibani, a affirmé que le retour des réfugiés syriens dans leur pays ne peut pas se réaliser dans le contexte du siège économique et des sanctions internationales imposées au pays.

Les déclarations de Chéibani sont intervenues lors d'une séance du Conseil de sécurité des Nations unies, où il a expliqué que les sanctions, imposées sous l'ancien régime, punissent aujourd'hui le peuple syrien et l'empêchent d'accéder aux matériaux, financements et services nécessaires à la reconstruction.

Chéibani a souligné que le gouvernement syrien de transition a pris des mesures concrètes en faveur de la réforme, notamment la formation d'un gouvernement réunissant les différentes composantes de la société syrienne, l'unification des factions militaires dans un cadre constitutionnel commun, ainsi que le lancement d'une instance pour la justice transitionnelle.

Il a ajouté que la poursuite des sanctions entrave les efforts de reconstruction et empêche le pays d'accéder au système financier mondial, ce qui affecte directement l'économie syrienne et la vie des citoyens. Il a appelé la communauté internationale à lever ces sanctions afin de permettre aux Syriens à l'étranger de retourner dans leur pays avec dignité et sécurité.

Dans le même contexte, Chéibani a confirmé que le gouvernement travaille à la réforme de l'économie affectée par les politiques de l'ancien régime, avec des plans pour la concession des ports et des usines appartenant à l'État, l'appel à l'investissement étranger, et le renforcement du commerce international.

Chéibani a conclu son discours en insistant sur le fait que la levée des sanctions contribuera à améliorer la situation économique et à garantir une vie digne aux citoyens, ce qui constituera un fort encouragement au retour des réfugiés syriens dans leur pays.