Nouvelles du Canada arabe
Nouvelles
Publié: janvier 12, 2025
Des responsables actuels et anciens du Parti libéral du Canada, bilingues français et anglais, ont déclaré qu'il est essentiel que le nouveau chef du Parti libéral soit bilingue.
L'ancien ministre du Logement, Sean Fraser, qui a annoncé en décembre qu'il ne se représenterait pas dans sa circonscription en Nouvelle-Écosse, a expliqué que « le chef du Parti libéral doit absolument parler les deux langues officielles ». Il a ajouté : « Si le chef ne peut pas comprendre la réalité des minorités linguistiques et des habitants du Québec, il ne peut pas être un bon premier ministre ni un bon chef du Parti libéral ».
De son côté, le député du Manitoba, Kevin Lamoureux, a déclaré qu'il ne pensait pas qu'il faille exclure les candidats qui ne parlent pas français, mais il a insisté sur le fait qu'il ne voterait pas pour un candidat non bilingue.
Certains commentateurs et analystes politiques ont également souligné que le prochain chef doit être capable de comprendre la culture française au Canada, ce qui est crucial pour réussir aux prochaines élections. Ils ont aussi noté que les candidats ne parlant pas français pourraient faire face à d'importants défis au Québec, qui représente une grande partie de la base du Parti libéral.
Le Parti libéral annoncera le nouveau chef le 9 mars, ne laissant aux candidats potentiels que deux semaines pour décider de se présenter. Parallèlement, le nouveau chef devra relever de grands défis aux prochaines élections face aux chefs des deux partis d’opposition, Pierre Poilievre du Parti conservateur et Jagmeet Singh du Nouveau Parti démocratique, tous deux francophones.
Des membres du Parti libéral au Québec, comme Jean-Yves Duclos, ont ajouté que le prochain chef doit être absolument bilingue, considérant cela comme vital pour réussir les prochaines élections.
Commentaires